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  • ODELPA : une organisation qui prône le respect des droits humains dans tout l’acception du terme

    Située à Delmas 54 au numéro 16, l'organisation de développement et de lutte contre la pauvreté ODELPA est une jeune structure de 15 ans d’existence. Constatant la pauvreté existant dans le pays, le manque d’éducation pour les enfants, le non- respect des droits humains et l'augmentation de la violence faite aux jeunes filles et aux femmes, le manque de Soin de santé et de qualité dans les sites, un groupe d’amis a pris l'initiative de créer cette organisation en 2007 dans l’objectif d’apporter une réponse d’emblée à tous ces maux. « Avec les amis nous avons pensé qu’il était bon d’avoir une organisation qui sera tant à l’écoute des personnes mais aussi pour servir les autres », a relaté la présidente de l’ODELPA, Madame Ficeline Rateau. Luttant pour le respect des droits de la personne humaine et croyant à une égalité pour tous et chacun sans distinction, de par sa mission, l'organisation de développement et de lutte contre la pauvreté se fait toujours un plaisir de collaborer avec tous les secteurs sans exception (Jeunes, Femmes, PVVIH, Population Clés, LGBTQI+, entres autres.) Organisation locale, ODELPA est membre fondateur de l’observatoire des services VIH (OCSEVIH) et aussi une des organisations aux cotés de ACESH qui plaide pour la création d’un outil capable de recueillir des données et de veiller sur les différents services offerts dans les sites sanitaires et par la suite d'effectuer des démarches pouvant mener à un changement au sein desdits sites afin de mieux servir les PVVIH et les Populations Clés tout en respectant leurs droits. « ODELPA apporte un support administratif à l’OCSEVIH aux côtés de Housing Works et du Comité de Direction. ODELPA coordonne aussi les activités de plaidoyer qui sont menés par les 11 organisations membres du Forum de la Société Civile », a confié le numéro 1 de l’association. Par ailleurs, Mme Rateau souligne que « ODELPA souhaite voir OCSEVIH grandir de jour en jour dans la défense des droits des PVVIH et des Populations Clés. » Avec ses 15 bougies, malgré les crises socio-politiques qui règnent dans le pays depuis des années, le manque de matériels, de ressources financières et logistiques, Odelpa a réalisé une batterie de projets. Citons en autres, la Sensibilisation sur VIH/sida, sur la discrimination, la stigmatisation, sur la violence, sur les Droits Humains ; le renforcement de Capacité des organisations membres du Forum de la Société Civile et de l’Observatoire ; la production d’émissions éducatives sur les VIH et les Droits Humains ; la rédaction et la publication de Newsletter sur le VIH, et les Droits Humains ; des Plaidoyers à travers l’Observatoire ; la construction d’Etablissement scolaire ; support financier aux élèves dans les quartiers défavorisés ; formation des jeunes filles de 10 à 24 dans le programme de DREAMS. Cependant, même avec un bilan aussi étoffé, d’autres projets sont en cours comme la poursuite des séances de formation et d’infirmation avec les leaders communautaires, religieux, PVVIH, Jeunes, Femmes et Populations Clés ; la recherche des fonds pour réaliser le projet relatif à la ferme agropastoral sur les 50 hectares de terre représentant un actif pour ODELPA ; perpétuer avec la coordination des activités de l’Observatoire. « Depuis la création d’ODELPA, le Conseil de Direction et le staff exécutif sont fiers et heureux de dire que le bilan est positif. Mais nous n’allons pas nous assoir sur nos lauriers car l’institution dans la cadre de sa mission et plan d’action a beaucoup d’autres activités à accomplir et a besoin aussi de continuer à s’améliorer pour atteindre des autres objectifs », s’est réjouie la Présidente. Esperancia Jean Noel esperanciajeannoel@gmail.coms

  • CEDREF : Des jeunes au service de la cause des PVVIH

    La riposte au VIH/Sida en Haïti n’est pas seulement l’affaire des adultes, les jeunes s’impliquent largement dans cette lutte permanente. C’est le cas du Centre de débats, de recherches et de formation (CEDREF). Cette association de jeunes est actuellement l’un des maillons qui permettent à la chaîne de l’Observatoire des services VIH en Haïti (OCSEVIH) d’être complète. Membre du Forum de la société civile, cette organisation s’engage amplement dans les travaux de l’OCSEVIH. Cet engagement, soutient John Joseph, membre fondateur et directeur exécutif de CEDREF, est un devoir. Pour lui, « contribuer au travail de l’Observatoire est une manière de prendre part à la lutte pour atteindre les objectifs 95-95-95* d’ici 2030 ». Une lutte qui, selon lui, doit concerner tout en chacun. L’apport de CEDREF à l’OCSEVIH passe par plusieurs actions. « CEDREF s’implique dans tous les détails de l’Observatoire », pour paraphraser le directeur exécutif de ladite institution. Implication « Nous participons dans les visites de solution. Au cours des tournées, les résultats des enquêtes sont présentés aux responsables des hôpitaux afin de les mettre au courant de la perception des patients face à la qualité des services de soins que leurs institutions fournissent et en faire des plaidoyers », indique John Joseph. Par ailleurs, souligne-t-il, « les plaidoyers que nous faisons concernent le plus les soins relatifs aux PVVIH*. Stigmatisées, discriminées, ces personnes ont moins accès aux services de santé alors qu’elles nécessitent beaucoup plus d’attention de la part du personnel médical en raison de leur santé fragile ». Difficultés Malgré la fougue et la motivation des jeunes du CEDREF, ceci n’empêche pas certaines difficultés. « Fort souvent, nous sommes frappés par un manque de ressources, ce qui rend le travail stressant, mais nos leaders trouvent toujours un moyen pour s’en sortir », confie John Joseph. Ainsi, poursuit-il, « pour contourner ces difficultés, nous faisons en sorte d’utiliser tous les moyens possibles mis à notre disposition, et parfois, nous sollicitons même l’aide de nos partenaires techniques et financiers ». Fondé le 14 décembre 2014, CEDREF est une organisation de jeunes qui lutte pour un équilibre social en Haïti. Son objectif premier est de donner aux jeunes une nouvelle orientation pour mieux servir leur pays tout en leur permettant d’avoir une autre vision du monde dans lequel ils évoluent. Aujourd’hui, CEDREF représente l’organisation lead pour jeunes du Forum de la société civile. Avec le soutien de ces partenaires techniques et financiers dont la Fondation pour la santé reproductive et l’éducation familiale (FOSREF), le Forum de la société civile, le Comité de coordination multisectorielle des subventions du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Haïti (CCM-Haïti), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), CEDREF organise, entre autres, des séances de formation pour les jeunes sur le VIH/sida, la violence basée sur le genre, la stigmatisation et la discrimination. Le président de la Fédération des organisations pour le renforcement et l'émancipation des jeunes (FOREJ), John Joseph, est l’actuel directeur exécutif de ladite institution dont le siège social se trouve au # 6, Fragneau ville 18, Delmas 75, Delmas, Haïti. Marie Juliane DAVID mj.david@rhjs.ht Objectifs 95-95-95* : D’ici à 2025, 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 95% des personnes qui savent qu’elles sont séropositives au VIH ont accès à un traitement et 95 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable. PVVIH * : Personnes vivant avec le VIH/Sida

  • OCSEVIH : Atelier de travail sur les objectifs de plaidoyer pour 2023

    L’observatoire communautaire des services VIH en Haïti (OCSEVIH) a inauguré, le lundi 12 décembre 2022, à l’Hôtel Montana, « l’Atelier de travail sur les objectifs de plaidoyer et la révision des outils de collecte de données pour 2023 ». Cet atelier qui s’est étendu sur trois journées consécutives, du 12 au 14 décembre 2022, est à sa deuxième édition. Réunis à la salle Acajou, plusieurs représentants d’organisations membres et partenaires de l’OCSEVIH, une vingtaine environ, ont pris part à cette activité. La rencontre s’est déroulée à la fois en ligne et en présentiel. Pour la coordonnatrice de l’Observatoire, Sœurette Policar Montjoie, cet atelier est un moyen pour les membres de l’OCSEVIH de réviser les travaux effectués pendant la deuxième année et aussi de prendre connaissance des différentes requêtes recueillies par l’équipe de terrain pendant la collecte des données avant d’entamer la troisième année en janvier. En outre, reconnait-elle : « nous avons fait un travail de titan et aujourd’hui, nous pouvons en être fière. Notre Observatoire est le premier CLM* qui utilise la plateforme COMCARE pour faire la collecte de données qualitatives ». Dans leur allocution de circonstance, les représentants d’organisations partenaires présents à l’atelier ont tour à tour félicité l’OCSEVIH pour sa détermination et le travail accompli tout en renouvelant, à côté de leurs attentes, leur support pour la troisième année. Une réponse communautaire au VIH Le directeur pays du Programme commun des nations Unis sur le VIH/Sida (ONUSIDA) en Haïti, Dr Christian Mouala, dans son discours, a insisté sur la nécessité d’une réponse communautaire au VIH pleinement reconnue, habilitée et dotée de ressources assistées, mais aussi durables. Par ailleurs, la directrice pays de Housing Works, Dr Eva Stéïde, plaide pour des actions pertinentes visant à présenter nos compatriotes résidant à l’étranger, surtout les PVVIH, sous un autre jour. Selon ses dires, dans plusieurs pays étrangers, les communautés haïtiennes sont souvent vus comme les plus infectés par le VIH/Sida. Pour sa part, le président du Forum de la Société civile, Dr Fritz Moïse, réitère une fois de plus son engagement à accompagner l’Observatoire jusqu’au bout dans sa démarche visant à obtenir des meilleurs soins de santé pour les PVVIH dans les sites de prise en charge. Des membres de l’équipe de terrain de l’OCSEVIH dont Sadrack Rateau, le représentant du département du Nord, et Jacques Georges Casimir, le coordonnateur de terrain pour l’Ouest, ont également pris part à l’atelier. Les objectifs phares de ces trois journées de travail ont été d’abord de trouver un accord sur les priorités de plaidoyer pour 2023 qui guidera, selon Mme Montjoie, le programme de la Surveillance dirigée par la communauté (SDC) et la rédaction du People’s Cop ; ensuite de faire la révision des outils de données qualitatives et quantitatives de la collecte de données afin d’apporter des solutions et de pousser les responsables à s’engager formellement ; et enfin de créer un comité de suivi pour le partage des trouvailles urgentes avec les parties prenantes. La deuxième édition de l’atelier de travail sur les objectifs de plaidoyer de l’OCSEVIH est possible grâce au support technique et financier de plusieurs partenaires, entre autres, Housing Works, ONUSIDA, le Forum de la Société civile, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Fondation panaméricaine de développement (PADF), l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), O’Neill Institute for National and Global Health Law. Marie Juliane DAVID mj.david@rhjs.ht

  • L’OCSEVIH continue son plaidoyer pour améliorer la qualité des services au PVVIH

    L’observatoire communautaire des services VIH s’est encore entretenu avec plusieurs représentants d’organisations membres et partenaires à travers un atelier organisé durant trois journées consécutives dans un hôtel à Pétion-Ville soit du 12 au 14 décembre 2022. Cet atelier vient renforcer le travail de communication nécessaire pour continuer à informer les institutions associées sur les données collectées sur le terrain. Cette rencontre a été l’occasion aussi pour les partenaires de réviser les outils toujours dans la perspective d’améliorer la qualité des services aux PVVIH dans les cliniques et les hôpitaux partenaires. Apporter des solutions immédiates aux problèmes rencontrés lors des prestations de services reste un élément fondamental pour lutter efficacement contre la propagation du VIH. Ce Travail de Titan réalisé par l’Observatoire montre une fois de plus la détermination de la communauté en général à garantir le droit à la vie des personnes infectées et affectées par le VIH. Ces données collectées dans plusieurs régions du pays où les services sont disponibles aux PVVIH devraient aider à augmenter le taux de rétention des Personnes vivant avec le virus aux médicaments et aux soins. Plusieurs PVVIH ont menacé d’abandonner les visites compte tenu de la discrimination et la stigmatisation dont elles sont victimes par ceux-là mêmes qui sont chargés de les accompagner. L’efficacité dont fait montre l’OCSEVIH est essentielle pour la survie des PVVIH et le plaidoyer doit continuer en faveur des minorités qui ont besoin de soins de qualité mais encore d’une tranquillité d’esprit sans être victimes d’agression de toute forme à cause de leur choix. Pour ce mois de décembre, la Rédaction de notre Newsletter garde les projecteurs fixés sur le travail de l’observatoire communautaire des services au VIH et son plaidoyer en faveur des minorités. ET/ Rédacteur en chef

  • A La découverte de l'ACESH, membre de l'OCSEVIH

    Le secteur LGBTI (lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre et intersexe) fait l'objet de de stigmatisation et de discrimination de tout genre en raison de l'orientation sexuelle de ses adhérents. Certains membres de ce groupe subissent également des actes de violences physiques et verbales allant jusqu'à l'expulsion au sein de leurs propres familles. Cette forme d'exclusion est malheureusement remarquée même dans les centres de santé pendant les prestations de services, ce qui limite énormément l'accès aux soins aux personnes vivant avec le VIH (PVVIH) particulièrement. Ces inégalités renforcent la vulnérabilité de ce secteur qui, pourtant, constitue une catégorie importante au sein de la population clé dans la lutte contre le VIH. Consciente de la situation, l'Association Action Citoyenne pour l'Égalité Sociale (ACESH), se lance dans un plaidoyer permanent pour une société plus juste et plus équilibrée. Pour l'Edition du mois de Novembre, notre newsletter reçoit Gerald Marie ALFRED, Président du Comité exécutif de cette association. Notre invité répond aux questions de Marc-Kerley FONTAL. Attitude Santé (AS): Gerald Marie ALFRED, L'Action Citoyenne pour l'Égalité Sociale (ACESH), c'est quoi? Gerald Marie ALFRED (GMA) : L'Action Citoyenne pour l'Égalité Sociale en Haïti (ACESH) est une organisation dont le but est de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie de la communauté LGBTI à travers des stratégies de plaidoyer visant à sensibiliser les différentes composantes de la société Haïtienne. Nous sommes une organisation engagée dans la lutte contre toute forme de discrimination et de stigmatisation basée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre et le statut sérologique. Nous nous sommes donnés comme mission de faire respecter la dignité des personnes homosexuelles, bisexuelles, Transgenres, intersexes et PVVIH à travers un ensemble d'activités publiques en faveur des droits de ces communautés dans le cadre et dans l'éthique des luttes liées à la promotion des droits humains et des libertés fondamentales. AS: Pouvez-vous nous expliquer le contexte dans lequel l'ACESH a pris naissance? GMA : Après le séisme de 2010 qui a mis à jour les grandes vulnérabilités et la précarité de la communauté LGBTI, on a assisté à l'émergence d'un mouvement en faveur des droits de cette catégorie grâce aux efforts conjugués de certains groupes tels que KOURAJ - Pou Pwoteje Dwa Moun - et la Fondation Sérovie. Aujourd'hui presqu'une dizaine de groupes et d'organisations sont recensés dans ce mouvement. Si la dynamique de protection des LGBTI a commencé à s'établir, elle reste fragile, isolée et très divisée. De plus, ces groupes sont non seulement en perpétuelle rivalité mais aussi accusent des faiblesses énormes alors que l'homophobie commence à regagner du terrain si l'on se réfère au tollé du festival Massi-mardi qui a occupé les esprits pendant plus de deux mois dans la presse. C'est dans ce climat d'incertitude relatif au respect des droits des personnes LGBTI et personnes PVVIH qu'a vu le jour l'Action Citoyenne pour l'Égalité Sociale(ACESH) en Haïti le 17 Mai 2016 dont le but est de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie de la communauté LGBTI et PVVIH à travers des stratégies de plaidoyer visant à sensibiliser les différentes composantes de la société Haïtienne. AS: Depuis votre création à ce jour, est ce que le mouvement a évolué? GMA: Pour parler d'évolution on peut considérer multiples aspects. Nous sommes une organisation LGBTI et PVVIH de référence au niveau d'Haïti, un partenaire premium de la FOSREF - Fondation Serovie - Georgetown University - Housing Works - Programme national de Lutte contre le VIH (PNLS). Nous sommes membres du conseil d'Administration de CVC de la Jamaïque (Caribbean Vulnérable Communities. On représente les communautés LGBT/PVVIH d'Haïti dans les grandes conférences internationales, au COUNTRY OPERATIONAL PLAN de PEPFAR(COP) en vue de guider les décisions relatives à la communauté LGBTI/PVVIH d'HAITI. Actuellement, on compte un siège social à Dessalines. Une branche à Desdunes (La maison du Bonheur) et un mini bureau à Saint Marc et prochainement, un centre d'hébergement et une clinique à Dessalines avec la FOSREF. AS: Quand vous parlez de réalisations de l'ACESH M. ALFRED, vous faites référence à quoi exactement et quels sont vos objectifs? GMA: En termes d'objectif, nous menons une campagne de plaidoyer visant à modifier les politiques, les pratiques et les mentalités visant à déshumaniser les personnes LGBTI et PVVIH. Ce travail de plaidoyer se traduit par : des activités publiques conçues pour attirer l'attention des médias, comme des mobilisations éclair (flashmobs), des manifestations ou des défilés ;forger des alliances avec des organisations alliées, des activités non publiques telles que des rencontres avec des personnalités politiques, des ateliers et des formations à l'intention des décideurs de premier plan et des responsables des communautés ; un travail de pression lors des forums internationaux ; un travail de campagne de grande ampleur à travers l'écriture de lettres, les réseaux sociaux ou des réunions publiques. Nous travaillons pour faire évoluer les mentalités, à influencer la couverture médiatique, à réformer les politiques gouvernementales et les pratiques en matière de santé publique, à sensibiliser les enseignants ou à convaincre les fondamentalistes religieux. Nous sommes aussi engagés dans la prévention du VIH/SIDA, le dépistage et l'accompagnement psycho-social des personnes LGBTI séropositives. Nous faisons aussi la formation pour nos pairs éducateurs et l'accompagnement juridico-légal pour les survivants de violences. Nous intervenons au niveau de l'Artibonite, du Nord et du Nord-Ouest. Le travail que fait l'association au sein de cette communauté en termes d'assistance est nombreux. Ce sont des activités génératrices de revenus (AGR), supportpour le logement, support agricole, support psycho-social pour les personnes LGBTI/PVVIH. Nous faisons également des séances de formation sur les Droits humains, VIH/IST, COVID, des dépistages communautaires et on apporte aussi une assistance technique à d'autres organisations de base au niveau de l'Artibonite. AS: Après toutes ces réalisations, est ce que le Feedback est positif pour l'ACESH M. Alfred? Comment est le bilan ? GMA: Ah, en termes de bilan pour l'ACESH, on peut dire que près de 150 personnes PVVIH sont enrôlées au centre de la FOSREF de Saint Marc et la Clinique H. Bastien de la Fondation Sérovie des Gonaïves par nos activités de dépistage communautaire. 22 personnes personnes PVVIH/LGBTI ont bénéficié de nos activités génératrices de revenus. 15 personnes LGBTI/PVVIH ont bénéficié de notre support agricole en termes d'engrais. On a un siège social et deux branches (Desdunes et Saint Marc). On aide à définir les politiques et stratégies de santé non-discriminatoires en Haïti relatives aux personnes LGBTI/PVVIH. Plus de 10000 personnes sensibilisées au VIH, plus de 2000 tests de dépistage communautaires, 1000 personnes sensibilisées au droits Humains, 10000 autres sensibilisées sur la COVID-19... Sans oublier, le projet CDC PDEPFAR avec FOSREF, le projet ECP2 avec la Fondation Serovie et l'Observatoire des services VIH en Haïti. AS: Merci d'avoir répondu à notre invitation M. ALFRED. GMA: Tout le plaisir a été pour moi. Marc-Kerley Fontal marckerleyfontal@gmail.com

  • ASDE/KONESANS FANMI, une organisation locale fortement engagée dans la riposte au VIH/SIDA en Haïti

    Depuis vingt (20) ans, l'Alliance pour la Survie et le Développement de l'Enfant (ASDE) / Konesans Fanmi se Lespwa Timoun, mieux connu sous le nom de " Konesans Fanmi ", s'engage dans la lutte pour l'éradication du VIH/SIDA en Haïti à côté de ses objectifs premiers qui sont : assurer l'éducation des parents avec une mobilisation sociale pour la survie et le développement de l'enfant haïtien ; fournir un appui aux institutions de santé pour des interventions structurées tant au niveau institutionnel que communautaire. Organisation locale, ADSE/Konesans Fanmi est membre fondateur de l'Observatoire des services VIH en Haïti (OCSEVIH). D'ailleurs, " elle a été l'une des quatre organisations choisies par l'Assemblée du Forum pour représenter la société civile au COP 20, organisé par le PEPFAR, à Johannesburg en Afrique du Sud, en vue de plaider pour le financement de l'Observatoire et le développement des activités de services dirigés par la Communauté dans les programmes et interventions de VIH ", rapporte la directrice exécutive, Marie Antoinette Toureau. Aujourd'hui, en termes d'années d'existence, ADSE/Konesans Fanmi est considérée comme la " doyenne des institutions de santé membres de l'OCSEVIH ". Une organisation reconnue d'utilité publique par l'État haïtien Du haut de ses trente-trois (33) ans, ADSE/Konesans Fanmi a mené à bien et exécuté plusieurs projets d'envergure nationale, départementale et communale afin de répondre aux besoins des populations vulnérables, notamment les enfants, les femmes, les jeunes, les hommes, les populations-clés, communautés affectées et infectés par le VIH/Sida. Parmi ces projets, citons, entre autres, " Éducation et mobilisation sociale en Survie et Développement de l'enfant ",dont le succès lui a valu une reconnaissance d'utilité publique de l'État Haïtien en 1995 ; le projet de constitution de cellules d'animation communautaire (CAC) issues des membres des organisations communautaires de base (OCB) de concert avec les Agents de santé communautaire polyvalents (ASCP) pour la mise en place des communautés de services de santé materno-infantile et la pénétration des zones non-accessibles au personnel de santé. Pour ce dernier, le Ministère de la santé Publique et de la Population (MSPP) lui a attribué un certificat d'honneur et Mérite, à en croire Mme Toureau, Directrice de cette structure. Ajoutée à ceux-là, la prestation de services de Santé de la reproduction incluant le dépistage du VIH en stratégies avancées, instaurée en 2003 par Konesans Fanmi avec le support des infrastructures de la caravane d'éducation et de services de santé (CARES), a permis, selon Mme Toureau, à des milliers de personnes, à travers huit (8) départements géographiques du pays, d'être mieux informées sur l'infection et de connaître leur statut sérologique au VIH. Ce projet, relate-t-elle, a été désignée par la Fondation Sogebank comme étant un succès story du FONDS Mondial en Haïti. Par ailleurs, souligne Mme Toureau, " l'intégration de la prévention du VIH dans les projets de construction routière du Ministère des travaux publics, transports et communication dans le cadre de l'approche Multisectorielle du plan stratégique de lutte contre le Sida a été une innovation très appréciée ". Ainsi, poursuit-elle, " les retombées tant pour les institutions de santé que les communautés de femmes des chantiers de construction en termes de prévention du VIH ont été particulièrement satisfaisantes ". Ces projets, reconnait la directrice exécutive, ont pu être réalisés grâce à l'apport de nos partenaires techniques et financiers dont l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS/OMS), le Programme commun des Nations-Unies sur le VIH (ONUSIDA), l'Agence canadienne de développement international (ACDI), le Bureau international du travail (BIT), Futurs Group International/USAID, CEDAC, Policy Project/USAID, l'Union Européenne, le Plan International, Fonds Mondial de lutte contre le sida, le Ministère des Travaux Publics, Transports et communications - Banque interaméricaine de développement (MTPTC-BID), le Ministère de la santé publique et de la population (MSPP), le Ministère de la jeunesse, des Sports et de l'action civique (MJSAC), CDC. PEPFAR-Columbia University. Autres domaines d'intervention ADSE/Konesans Fanmi contribue également à la promotion de l'emploi pour des jeunes diplômés de l'Université d'État d'Haïti. Les établissements concernés par ces interventions, selon les dires de Mme Toureau, sont l'Institut National de Gestion et de Hautes Études Internationales, la Faculté de Droit et des Sciences Économiques et la Faculté des sciences humaines, la Faculté d'Ethnologie. " Ces jeunes sont, d'abord, encadrés par des experts travaillant pour Konesans Fanmi et après un stage, ils peuvent être retenus pour un emploi ", indique Mme Toureau. Créée en février 1988, l'Alliance pour la Survie et le Développement de l'Enfant (ASDE) / Konesans Fanmi se Lespwa Timoun est le résultat d'un plaidoyer initié par le Fonds des nations unies pour l'enfance (UNICEF), le Ministère de la Santé publique et de la population (MSPP) et le Ministère de l'Éducation Nationale et de la formation professionnelle (MENFP). Depuis tantôt six (6) ans, elle intervient dans cinq (5) départements du pays: l'Ouest, le Centre, le Nord, l'Artibonite, le Nord-Est. Son bureau central se trouve au #1, rue Magua 2, Delmas 31, Delmas, Haïti. Marie Juliane David mj.david@rhjs.ht

  • APIA-VS : une figure emblématique de la riposte au VIH dans le milieu chrétien

    Fondée le 24 Juillet 2004, dans la commune de Carrefour, à l'initiative du Pasteur Joël Sainton, l'Association des personnes infectées et affectées par le VIH-SIDA (APIA-VS) est une organisation à but non lucratif regroupant des PVVIH du secteur protestant. Elle se donne pour mission d'œuvrer pour l'encadrement de promouvoir la santé et l'éducation des PVVIH, de lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH-SIDA et de plaider pour un mieux-être des Personnes infectées et affectées par le VIH. Selon pasteur Joël Sainton, directeur exécutif de l'APIA-VS aujourd'hui, l'organisation regroupe 327 familles dont 177 filles, 150 garçons et 517 enfants affectés et infectés par le VIH. Et du point de vue administratif, APIA-VS est dirigée par un conseil d'administration de neuf(9) membres et d'un bureau de trois techniciens financiers chargés de la gestion des affaires de l'organisation. En droite ligne de sa mission, APIA-VS a intégré l'Observatoire des services VIH (OSCEVIH) depuis février 2021. Pour pasteur Sainton, l'intégration de son organisation au niveau de l'Observation est justifiée par les différentes formes de discrimination et de stigmatisation qui terrassent les personnes vivant avec le VIH dans les églises protestantes. " Nous avons intégré l'observatoire des services VIH à travers FEDAP+ par la voie des urnes. Une démarche qui s'inscrit dans le cadre des plaidoyers visant de meilleures qualités de soins et un mieux-être pour les PVVIH ", explique une fois de plus le directeur exécutif de l'APIA-VS. Quel bilan ? De sa création à nos jours, APIA-VS détient un répertoire d'activités déjà bien rempli. Durant les années 2006 à 2008, plus de 15 000 jeunes de 13 à 30 ans de la commune de Carrefour ont bénéficié de séances de sensibilisation et d'éducation sur le VIH. 53 pasteurs ont été formés sur la problématique du VIH-SIDA et leur rôle dans la prévention et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. 19 couples de PVVIH ont été unis par les liens sacrés du mariage. Au sein de ce regroupement, la santé mentale de ses membres est aussi importante que leur santé physique. À cet effet, " en Avril 2008, grâce à l'appui financier de World Concern, 195 PVVIH ont pu jouir d'un support psychologique, 119 autres ont été référés dans des centres de santé (pour l'obtention de meilleurs soins palliatifs et d'ARV), 564 visites ont été effectuées. Des conseils ont été prodigués à près de 340 personnes affectées par ce virus destructeur. En dépit de multiples soucis, l'organisation ne compte pas lâcher prise, l'association se fixe de nouveaux défis. " Notre perspective c'est d'accompagner les PVVIH ayant une mobilité réduite dans le pays ", confie l'homme d'église. Esperancia Jean Noël

  • AOPS : un pionnier dans la mobilisation communautaire pour la résolution de problèmes de santé

    Fondé en avril 1982, dans le cadre du partenariat secteur public/secteur mixte et privé, l'Association des œuvres privées de santé (AOPS) est l'un des pionniers de la stratégie de mobilisation de la communauté pour la résolution des problèmes de santé en Haïti. Une approche qui, selon le directeur général de l'AOPS, Dr Philippe Hirsch, a permis une amélioration considérable de l'accès des populations rurales et des bidonvilles aux services de santé. Quarante (40) ans plus tard, l'AOPS reste debout et s'active encore dans la mobilisation communautaire continuant de faire peau neuve dans le secteur de santé en Haïti. " Malgré les difficultés que nous rencontrons actuellement (pas d'appel à projets depuis près de cinq ans à six ans ; auquel viennent s'ajouter les troubles socio-politiques et économiques du pays), l'AOPS continue de travailler pour l'amélioration de l'accès de la population haïtienne aux services de santé de qualité ", assure Dr Hirsch. Par ailleurs, Dr Hirsch souligne : " plusieurs milliers d'enfants, de femmes et d'hommes, à travers le pays, ont déjà bénéficié des activités réalisées à travers les différents projets mis en œuvre par AOPS avec le financement des bailleurs de fonds internationaux ". Ces projets concernent notamment la santé de la mère et de l'enfant. Lutte contre la propagation des infections sexuellement transmissibles À la fois membre du Forum de la société civile et de l'Observatoire des services VIH en Haïti (OCSEVIH), l'AOPS s'implique également dans la lutte contre la propagation des Infections sexuellement transmissibles (IST) et pour l'éradication du VIH/Sida en Haïti. " À travers divers projets comme : Formation des policiers nationaux en PF*/MST/SIDA (1998-1999), Formation des formateurs des agents de santé (2000), PVVIH* (2007-2008) ; nous formons, informons et sensibilisons directement ou indirectement la population sur des comportements à adopter pour se protéger des IST", fait savoir Dr Hirsch. " Nous formons aussi des pairs éducateurs. Actuellement, l'institution compte une vingtaine de pairs éducateurs qui vont dans des quartiers de Port-au-Prince et parfois à la Croix-des-Bouquets pour informer et sensibiliser la population ", ajoute-t-il. Organisation à but non lucratif, autonome et autosuffisante créée sur l'instigation du Ministère de la santé publique et de la population (MSPP) avec le support de l'USAID, AOPS regroupe actuellement une centaine d'institutions du secteur mixte et privé philanthropique de santé réparties à travers les dix départements du pays. À en croire son directeur général, l'institution est engagée dans la défense des intérêts et le renforcement institutionnel de ses membres. L'organisation sise au 41, rue Borno, Bois Moquette, à Pétion-Ville compte l'USAID, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS/OMS), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), les Sciences de gestion pour la santé (MSH), la Fondation Sogebank, le Ministère de la Santé publique et de la population (MSPP) parmi ses partenaires financiers et techniques. Marie Juliane David mj.david@rhjs.ht PF * : Planification familiale PVVIH * : Personnes vivant avec le VIH

  • L'OCSEVIH : des leaders départementaux lient connaissance avec l'Observatoire

    L'initiative baptisée Observatoire Communautaire sur des services VIH (OCSEVIH) a été présentée à des dizaines de responsables départementaux et des membres de la société civile lors d'une séance de plaidoyer organisée le 11 novembre 2022 à l'hôtel Kinam, à Pétion-Ville. Une démarche qui participe de la dynamique de sensibilisation et d'information des personnels soignants et des leaders communautaires autour de la nécessité d'offrir de meilleurs services dans les centres de santé. " Le Community Led monitoring (CLM) se donne pour mission de collecter des données en les traduisant en rapport basé sur les établissements ", souligne Johnny Clergé, secrétaire général de l'Organisation Arc-en-ciel d'Haïti (ORAH) et vice- président du comité de plaidoyer. À la suite de ces collectes, des réunions de solutions sont programmées avec les responsables des sites dans l'objectif de faire des plaidoyers pour le changement. A en croire M. Clergé, par principe, le CLM est indépendant, " c'est-à-dire, il doit être mené par des organisations communautaires locales, indépendantes et exécuté indépendamment des systèmes gouvernementaux, de PEPFAR, et des partenaires de PEPFAR ". La propriété des données, y compris les décisions concernant le moment et la manière de partager les données, appartient exclusivement à la communauté, précise-t-il. " Il est orienté vers l'action, il met l'accent sur la génération de volonté politique et de responsabilité ". Le cycle complet du CLM doit inclure le développement de solutions aux problèmes et le plaidoyer (au niveau des établissements, du gouvernement et de l'international) pour que les problèmes soient résolus, ajoute-t-il. " Routine régulière, il doit renforcer la capacité des organisations de mise en œuvre à mener la collecte de données et le plaidoyer ", conclut le leader d'ORAH. Selon Sœurette Policar Montjoie, directrice exécutive de l'organisation de développement et de lutte contre la pauvreté (ODELPA) et représentante du secteur ONG local au Comité de coordination multisectoriel (CCM-Haïti) : " Pour réaliser ses enquêtes, l'Observatoire utilise quatre types de formulaire : un formulaire d'enquête pour les patients, un formulaire d'enquête pour les responsables des sites, un formulaire d'enquête pour les infirmières et un formulaire d'observation ", explique-t-elle. En utilisant des formulaires différents pour chaque catégorie, l'OSCEVIH vise à obtenir des données de meilleure qualité, estime Mme Montjoie. " Il se peut qu'un patient ait peur de s'exprimer, d'étaler des griefs en présence d'un personnel soignant. Lui parler en privé c'est lui permettre de s'exprimer librement ". Pour Mme Montjoie qui fait également office de coordonnatrice de l'OCSEVIH, " les résultats des différents travaux prouvent clairement qu'à travers les sites il y a des problèmes presqu'à tous les niveaux : non-respect des règles d'hygiène, pas d'infrastructures entre autres ". Pour permettre au public d'avoir une idée de la situation, des images montrant l'état délabrant de certains centres de santé et le changement opéré après des séances de plaidoyer ont été projetées en présence des leaders départementaux. Une démonstration qui a laissé l'assistance sans voix. On pouvait lire sur le visage de certains participants de la colère, un sentiment de dégoût et sur d'autres la satisfaction. Esperancia Jean Noel

  • OCSEVIH : Offrir de meilleurs services de santé aux PVVIH, l'affaire de tout le monde

    L'initiative de l'Observatoire Communautaire sur des services VIH (OCSEVIH) de présenter aux leaders communautaires la situation dans les centres de santé n'est pas le fruit du hasard. L'amélioration des services aux Personnes vivant avec le VIH (PVVIH) doit devenir une préoccupation pour tout le monde sans exception. Des images projetées à des dizaines de ces leaders le 11 novembre 2022 à l'hôtel Kinam, à Pétion-Ville, montrent combien la création de l'observatoire a été une nécessité pour redresser et améliorer les services dans les hôpitaux. Comme l'avait souligné l'ancien Président américain Bill Clinton, lors d'une visite en Haïti, les projets implémentés dans le secteur de santé doivent servir à résoudre globalement un ensemble de problèmes auxquels le secteur fait face. En 2022, soit plus de 15 ans après le début des financements des projets VIH en Haïti, pourquoi les centres de santé font encore face à autant de problèmes notamment sur la question d'assainissement ? La population particulièrement les leaders communautaires doivent participer aux solutions à ces problèmes qui constituent des goulots d'étranglement aux programmes de soins aux populations clés. Ils sont plus de 150 000 PVVIH à recevoir des soins et des médicaments dans les centres hospitaliers. Si ces derniers abandonnaient la routine ce serait une vraie catastrophe pour le pays. Ce nouveau numéro de notre Newsletter continue de donner la parole aux membres de l'OCSEVIH afin de renforcer le plaidoyer de ce secteur dans la perspective d'une réelle amélioration des soins de santé aux minorités. ET/ Rédaction

  • Séance d'informations à l'intention des Journalistes

    Dans le souci de contribuer au bon fonctionnement du système sanitaire haïtien particulièrement de renforcer les démarches visant à apporter de meilleur soins aux patients et personnes atteintes du VIH Sida, une séance de formation a été organisée y relative. Des instances travaillant de concert avec l'observatoire dont entre autres, le Forum de la société civile et L'organisation de Développement de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA) se sont mis ensemble pour réaliser cette séance à l'intention des Journalistes,avec la Directrice Soeurette Polycarpe Monjoie. Les organisateurs ont définis trois grands objectifs dans le cadre de cette activité : 1- Sensibiliser les participants sur le rôle qu'ils doivent jouer dans la promotion du respect des droits humains en Haïti. 2- Renforcer la capacité des Journalistes sur la notion des droits humains,avant de réduire toutes formes de stigmatisation et de discrimination envers les PVIH et les populations clés. 3- Susciter l'intérêt des Journalistes pour la publication des sujets portant sur le respect des droits humains,afin de pousser pour l'égalité des services dans la lutte contre la propagation du VIH en Haïti.

  • FOSREF : L’éducation par les pairs pour lutter efficacement contre le VIH chez les jeunes

    En Haïti, la sexualité et le VIH sont des sujets tabous. Le plus souvent, par peur d’être critiqués ou rejetés, les jeunes sont de moins en moins enclin à se confier ou à demander conseils aux adultes (qui ne sont pas obligatoirement assez informés non plus sur ces questions). En réponse à ce constat, la Fondation pour la santé reproductrice et la planification familiale (FOSREF) a adopté comme stratégie l’éducation par pair. Qu’est-ce qui explique un tel choix ? « Les messages sur la santé, les promotions pour le changement de comportement sont mieux prises en compte quand ils sont annoncés par des membres d’un même groupe ou d’un secteur », constate le directeur exécutif de la FOSREF, Dr Fritz Moïse. De même, le jeune accorde une plus grande importance aux informations ou conseils provenant d’un autre jeune qui, comme lui, partage les mêmes vécus et/ou est confronté au même problème de santé. Qualités du pair-éducateur Dans le contexte de la FOSREF, le pair-éducateur est un jeune, membre d’un secteur ou d’un groupe, formé pour aider les autres membres de son groupe ou de son secteur à adopter un comportement sain et responsable en matière de sexualité et de santé de la reproduction. « Il a pour devoir de communiquer, d’informer, d’éduquer, de sensibiliser, de conseiller, d’orienter et d’accompagner les autres membres de son groupe », souligne Dr Moïse. Par ailleurs, pour bien exercer sa fonction de conseiller et de guide, le pair éducateur doit développer certaines qualités. « Il doit être discret, courtois, crédible, sociable, honnête, disponible et apprécié dans sa communauté », précise Dr Moïse. « Il doit également être un bon modèle à suivre », a-t-il ajouté. En outre, le pair-éducateur doit être une personne engagée, motivée, prête à améliorer ses connaissances, à écouter le point de vue des autres et à enseigner quand il le faut. La formation du pair-éducateur : un élément essentiel Pour remplir sa mission, le pair-éducateur doit être lui-même formé. Dans cette optique, la FOSREF — avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers — organise régulièrement des séances de formation pour les pairs-éducateurs. « La formation des pairs éducateurs dure cinq jours avec un maximum de vingt-cinq personnes par session. Elle est réalisée par des spécialistes de différents domaines. On y enseigne des notions telles que : rôle des pairs éducateurs, techniques de communication, sexualité, genre et équité, prévention du VIH/sida, droits humains, etc. », informe Dr Moïse. Après un peu plus d’une trentaine d’années, de nombreuses générations de pairs-éducateurs ont été formés et s’investissent corps et âme dans la riposte contre le VIH un peu partout à travers le pays. Et aujourd’hui, l’efficacité de cette stratégie, l’éducation par les pairs, en matière de lutte contre le VIH chez les jeunes, n’est plus a démontré. Tel un vin millésimé, elle se bonifie tout en s’adaptant à la modernité et en s’appropriant des outils du numérique. La FOSREF est une organisation non gouvernementale établit en Haïti depuis 1988. Elle intervient dans les dix départements géographiques du pays. Ses principaux domaines d’intervention sont la santé sexuelle, reproductive et maternelle, la violence basée sur le genre, le VIH et la planification familiale. Elle met en œuvre ses actions grâce au support de ses nombreux partenaires techniques et financiers, notamment le ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF), le ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique (MJSAC), le ministère des Affaires sociales et du travail (MAST), l’Office de la protection du Citoyen (OPC), l’Agence américaine pour le développement international (USAID), les Centres de contrôle et de prévention des maladies du Plan d’Urgence présidentiel de lutte contre le Sida (CDC-PEPFAR), le Fonds Mondial, la Banque mondiale, le FNUAP, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) pour ne citer que ceux-là. Marie Juliane DAVID mj.david@rhjs.ht

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