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  • Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme

    Consciente de ces grands défis auxquels font face au quotidien les communautés haïtiennes et dans la perspective d’une réponse drastique et pérenne, l’Organisation de développement et de lutte contre la pauvreté (ODELPA), s’est toujours engagée, depuis sa création en 2007, aux côtés des plus faibles, les femmes et les filles particulièrement. « Investir en faveur des femmes est plus que jamais essentiel pour parvenir à l’autonomisation et au bien-être des femmes. C’est la voie idéale vers l’égalité des sexes », reconnait la présidente de l’ODELPA, Madame Ficeline Râteau, dans son message délivré pour la circonstance. Elle souligne que le droit des femmes et des filles constitue l’un des axes stratégiques prioritaires de l’Organisation. Pour mieux justifier ces propos, le numéro 1 de l’ODELPA cite comme exemple des établissements scolaires construits par l’Institution et qui prennent en compte le droit à l’éducation de plusieurs centaines d’enfants vulnérables des communes frontalières du département du Centre. Madame Râteau énumère aussi des projets de conservation de sol et d’agropastoral mis en œuvre dans des localités affectées par la sècheresse dans les communes de Mirebalais, de Thomonde et de Boucan Carré, toujours dans le Plateau Central. « L’implémentation de ces activités exige une forte participation des femmes. En tant que femme, pensez-vous que mes semblables allaient être mis de côté »,s’interroge-t-elle. A côté des activités de développement qui constituent le socle de cette institution qui détient depuis 2014 le statut d’Organisation non gouvernementale et qui est gérée depuis par deux femmes, l’ODELPA intervient aussi dans la formation et la promotion en faveur du Respect des Droits des Femmes. La Directrice exécutive de l’ODELPA, Madame Sœurette Policar qui se positionne comme une véritable défenseure des droits des groupes vulnérables, les femmes et les filles dans toute sa diversité, en particulier, revient sur certains progrès réalisés par l’ODELPA dans la promotion et le respect des droits des femmes. « Nous, à ODELPA, accordons depuis toujours une importance capitale en faveur du respect des droits des femmes et des filles, en Haïti. Je ne peux même pas me rappeler du nombre de sessions de formation réalisées en ce sens ni du nombre de jeunes femmes et filles sensibilisées sur des thématiques en lien avec les droits de la femme. Le plus récent remonte à la période 2021 – 2022, où avec le support de l’Unité de gestion des Programmes du MSPP (UGP), à travers les fonds de PEPFAR, 100 adolescents et jeunes de 10 à 25 ans ont été formées dans le cadre du programme DREAMS. Dreams, comme son nom l’indique, est une perspective, un idéal de toutes les jeunes femmes et filles qui souhaitent un mieux-être pour elles-mêmes et pour leurs communautés. », a souligné le numéro 2 de cette institution de développement. Madame Policar en a profité pour faire le point également sur cette vaste campagne de sensibilisation, d’éducation, d’appui psychosocial et de renforcement des capacités des jeunes sur les Droits humains, le VIH, la violence basée sur le genres et l’utilisation des technologies de la communication, mise en œuvre tout au long de l’année 2023. Cette campagne financée par l’UNHCR, l’ONUSIDA et la FOSREF a permis de former plus de 200 jeunes issus des zones vulnérables de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, Cité Soleil notamment. « Nous sommes fiers d’avoir sensibilisé en une seule année tant de jeunes. Parmi ces jeunes, 50 ont reçu chacun un support de 200 USD, pour lancer ou renforcer une activité génératrice de revenus. C’est environ 10 000 dollars américains qui ont été mis à la disposition de ces jeunes. Certains d’entre eux témoignent des changements réalisés dans leur vie. Ces actions ne sont qu’une goutte d’eau dans un océan, compte tenu de l’ampleur de la situation socioéconomique du pays, mais elles contribuent largement à la réduction de la violence basée sur le genre dans ces communautés, par l’autonomisation des jeunes, les femmes et les filles en particulier », a fièrement déclaré la directrice exécutive de l’ODELPA. Notons que dans le cadre de la commémoration de la journée internationale des droits des femmes, cette année, beaucoup d’activités ont été prévues, notamment une infolettre avec 7 articles mettant en lumière 7 entreprises sociales gérées par des femmes et qui participent au progrès et à l’autonomisation des femmes et des filles. Des activités reportées sine die, à cause du climat d’insécurité qui prévaut dans le pays, depuis le week-end dernier. Communiqué de presse de l’ODELPA à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, ce 8 mars 2024. ORGANISATION DE DEVELOPPEMENT ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE(ODELPA) odelpa2007@yahoo.fr

  • Réunion de travail entre ODELPA et des leaders des organisations de Cité Soleil, dans le cadre du processus de financement de 25 jeunes entrepreneurs.

    Ce vendredi 23 février 2024, dans les locaux de l'Odelpa à delmas , s'est tenue une matinée de travail entre les responsables de l’Organisation de développement et de lutte contre la pauvreté (ODELPA) et quatre leaders d’organisations communautaires de Cité Soleil. Cette rencontre relève de l’implication de ces leaders dans le processus d’allocation d’un fonds de démarrage ou de renforcement d’activités génératrices de revenus, à 25 jeunes en provenance de la commune de Cité Soleil, la plus grand bidonville du Pays. Ils auront aussi pour devoir de se porter garant lors de la remise des chèques aux bénéficiaires. C'est également une obligation qu'ils veillent à ce que ces jeunes fassent une bonne utilisation de ce financement. En effet, les allocataires de cette subvention font partie d’une cohorte de soixante jeunes ayant suivis au cours des mois de décembre 2023 et de Janvier derniers deux sessions de formations de quatre jours chacune axée sur la violence basée sur le genre et ses corollaires dans les quartiers vulnérables du pays. Chaque bénéficiaire va recevoir une enveloppe de 200 dollars américains soit pour lancer ou renforcer une petite activité génératrice de revenus déjà existante. Cette initiative financée conjointement par l'Onusida et par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les refugies (UNHCR) vise à réduire la VBG par le renforcement économique des jeunes Esperancia Jean Noel esperanciajeannoel@gmail.com

  • Séance de sélection des Bénéficiaires de startup dans le cadre du projet conjoint d'ODELPA/UNHCR/ONUSIDA

    Une séance de travail entre les membres du jury devant sélectionner les 25 bénéficiaires d'une petite compensation pour soit créer ou renforcer des activités génératrices de revenus, s'est tenue le mercredi 21 février 2024, au local d'ODELPA, à Delmas 33. Le jury était composé de trois membres : Junior Rémy Mauvais, représentant de l'UNHCR; Esperancia Jean Noël, représentante d'ODELPA et Sadrack Râteau, en ligne qui représentait la société civile. Après plus de 5 heures de travail, le jury a enfin délibéré, 25 participants sur un total de 60 postulants ayant suivi les 4 journées de formation par groupe de 30, sont retenus. Chacun va recevoir une subvention de 200 dollars américains dans le cadre de ce projet. À noter que cette campagne de sensibilisation, d"éducation, d'appui psychosocial et de renforcement de capacités économiques des jeunes, est une initiative de l'Organisation de développement et de lutte contre la pauvreté (ODELPA). Financée par l'ONUSIDA et l'UNHCR, elle vise à lutter efficacement contre la violence basée sur le genre chez les jeunes femmes et filles de Cité Soleil, notamment. LOUINY FONTAL fontallouiny1980@gmail.com

  • ODELPA, une organisation engagée dans le renforcement des capacités des jeunes

    Ces dernières années, des cas de violence sont enregistrés au quotidien, particulièrement la violence basée sur le genre. Elle fait partie du lot de péripéties des habitants de la région métropolitaine à cause de la rivalité entre les groupes armés. Les femmes et les filles en sont les principales victimes. Pour accompagner les jeunes victimes ou non des VBG, l’Organisation de développement et de lutte contre la pauvreté (ODELPA) a organisé des sessions de formation pour renforcer leur capacité. La présidente de l’ODELPA, Mme Ficeline Râteau, nous parle du soutien de l’organisation aux jeunes dans les quartiers réputés dangereux et difficiles. Elle s’est confiée à notre journaliste Espérancia Jean Noël. Attitude-Santé : Mme RATEAU pouvez-vous nous dire dans quel objectif ces sessions de formation ont été réalisées ? Ficeline RATEAU : Ces deux sessions de formation ont pour objectif de former les jeunes sur le VIH, les VBG, les droits humains, la gestion de projet, l’utilisation des nouvelles technologies dans les affaires, pour ne citer que ceux-là. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une campagne de sensibilisation, d’appui psychologique et de renforcement économique pour les jeunes de Cité Soleil. Cette aire géographique est considérée comme une zone de non droit.  Les habitants de cette localité sont des oubliés. On ne se penche pas vraiment sur leur cas. Parfois, ils passent inaperçus; or ils n'ont pas choisi de vivre là-bas. En réalité, il y a des intellectuels, des jeunes qui sont bien éduqués et bien formés dans cette commune. En dépit de leur volonté, ils se trouvent cloîtrés dans cette cité où la peur, l’insécurité, la violence et la domination font rage. Attitude Santé : Est-ce que les attentes de l’ODELPA sur cette formation ont été comblées ? Ficeline Râteau : Oui, je peux dire que nos attentes ont été comblées. Par rapport à la conjoncture sociopolitique actuelle du pays, se déplacer pour se rendre d’un endroit à un autre est vraiment difficile. Il faut souligner que la date fixée pour le deuxième groupe était marquée par beaucoup de turbulences. Ces jeunes, pour assister à la formation, ont dû braver de grands dangers. Certains d’entre eux ont emprunté la route à pied ; d’autres ont traversé des barrages de pneus enflammés pour venir ici. Ils ont fait beaucoup de sacrifices. Durant le dernier jour, au moment pour moi de clôturer ces assises, j’ai demandé à ces jeunes de me faire part de leur impression sur la formation,l’une des bénéficiaires, sourire aux lèvres, a témoigné sa gratitude envers les responsables de l’ODELPA.  Elle m’a fait savoir suite au déroulement de cette activité, qu’elle se voit vraiment comme un être humain. Un sentiment de grandeur l’habite. Ses pensées sont mieux coordonnées ; elle souhaite déjà poser des actions pour faire valoir ses droits et renforcer sa capacité économique. Suite à ces mots, j’ai laissé la salle rapidement pour éviter de verser des larmes. Je me suis dit que cela en valait la peine. Victimes de stéréotypes au quotidien Attitude Santé : Pourquoi avez-vous choisi à deux reprises d’offrir ces formations aux jeunes de Cité soleil ? Ficeline Râteau : La commune de Cité Soleil fait toujours l’objet de discrimination et de stigmatisation. Les habitants de ce bidonville sont victimes de stéréotypes au quotidien. Ils sont considérés comme des laissés-pour-compte. On leur colle toujours des étiquettes. Pour essayer de changer la donne, à ODELPA, on nourrit toujours l’idée de travailler avec les filles, les femmes et les garçons de cette commune. Malheureusement, aucun bailleur ne voulait financer un tel projet. On n’a jamais perdu espoir, et nous avons continué nos démarches pour concrétiser un tel projet. Ce n’est qu’en 2023 que le programme commun des Nations unies sur le VIH(ONUSIDA) s’est joint à l’ODELPA pour offrir à ces jeunes une session de formation sur la violence basée sur le genre et ses impacts dans les communautés vulnérables. Suite à cette première séance d'activité, une cérémonie de remise de certificats a été organisée.  Le chargé de liaison du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNCH), Junior Rémy Mauvais, qui faisait partie des invités de cette solennité a remarqué l’importance d’un tel acte et a décidé d’apporter son soutien pour son renouvellement. Attitude Santé : Pensez-vous que ces formations auront des retombées positives pour la commune ? Ficeline Râteau : Bien sûr, une telle formation aura de grands impacts pour les bénéficiaires et leur zone de provenance. En effet, ces jeunes ont reçu une formation de qualité axée sur la violence et ses impacts dans les communautés vulnérables. En ce qui a trait au VIH, à l’heure actuelle, il existe encore des gens qui n’arrivent pas à cerner cette pathologie.  Certaines personnes ont des comportements hostiles vis-à-vis des PVVIH. En dépit des avancées médicales, les infectées du virus de l’immunodéficience humaine sont encore victimes de discrimination et de stigmatisation.  Cela est dû à un manque de formation. Pour pallier ce problème, la tenue des séances de formation sur le VIH pour la population et les jeunes en particulier est une condition sine qua non pour prévenir et vaincre le sida sans laisser personne au bord de la route. Attitude Santé : Et pour la violence qui sévit à Cité Soleil, quelle contribution cette formation pourrait-elle apporter ? Ficeline Râteau : Les jeunes qui ont reçu une formation dans le cadre de ce projet se voient déjà comme des agents de paix. Ils ont promis de partager les connaissances acquises à l’ODELPA dans leur communauté respective. C’est un pas positif visant à réduire la violence.  Les jeunes sont l’avenir du pays, les former est un impératif. Tant que ODELPA existe, on se donne pour mission d’œuvrer pour la formation des jeunes. Lancement d’un concours Attitude Santé : Quelle est la prochaine étape pour ces jeunes qui viennent de recevoir ces formations ? Ficeline Râteau : À l’ODELPA, nous ne priorisons pas seulement la formation mais aussi le renforcement économique des jeunes. Pour cela, à la fin de ces deux sessions, un concours a été lancé et les porteurs des 25 meilleurs plans d’affaires parmi les soixante (60) proposés bénéficieront d’une enveloppe de 200 dollars US chacun (e) pour démarrer ou renforcer leur petite activité génératrice de revenu. Attitude Santé : L’ODELPA nourrit-elle l’idée de continuer avec ces séances de formation dans la commune de Cité Soleil. En outre, cette institution vise-t-elle d’autres agglomérations de notre territoire ? Ficeline Râteau : L’éducation fait partie des axes prioritaires de l’ODELPA depuis sa création en 2007 jusqu’à date. Malgré la situation actuelle du pays, on ne va pas baisser les bras. On cherche des partenariats partout et ailleurs pour continuer à former des jeunes de ce pays parce que pour nous c’est un impératif. On ne sait pas encore si on va continuer à travailler avec la commune de Cité Soleil ou une autre zone car la violence est aussi flagrante dans d’autres agglomérations du pays. Cette décision ne revient pas seulement à ODELPA, le bailleur a aussi son mot à placer. Esperancia Jean Noël esperanciajeannoel@gmail.com

  • Santé : l'OCSEVIH élargit son champ d'action dans la lutte contre la Tuberculose, la Malaria et la VBG

    Le VIH, la tuberculose et le paludisme restent et demeurent pdes fléaux qui causent la mort à des milliers de personnes en Haïti. Avec la situation sécuritaire dans le pays, la VBG a pris un essor considérable provoquant des milliers de victimes infectées par le VIH suite à une agression sexuelle. Dans ce contexte, l'Observatoire Communautaire sur les Services VIH en Haïti (OCSEVIH) multiplie ses efforts pour obtenir des résultats concrets dans cette lutte. Outre cet aspect face à ces défis de santé publique, l'OCSEVIH va élargir son action vers d'autres champs comme la tuberculose et la malaria. Grâce au soutien financier du Fonds mondial pour l'année 2024, l'Observatoire aura la possibilité de réaliser des collectes de données qui s'étendront également sur la Violence basée sur le genre (VBG). Notons au passage qu'en 2023, le ministère de la Santé publique et de la population (MSPP) a rapporté 14 090 cas confirmés de paludisme et 11 443 cas de tuberculose. Ces données apportent des éléments de base pour s'attaquer de toute urgence à ces problèmes de santé publique. Bien que l'OCSEVIH ait initialement concentré son action sur la lutte contre le VIH depuis sa création en 2020, son champ d'intervention sera élargi vers la tuberculose, la malaria et la VBG afin d'obtenir de meilleurs résultats au niveau des prestations de services offerts aux patients souffrant de ces pathologies ou les victimes de VBG. Malaria et tuberculose, des tueurs en série Mme Sœurette Policar Montjoie, membre du comité exécutif de l'Observatoire, souligne que cette nouvelle décision a été prise après des plaidoyers effectués auprès du Fonds Mondial (FM) pour faciliter une prise en charge plus efficace des patients de la tuberculose, de la malaria et des victimes de la VBG. " Les appels à l'aide sur plusieurs sites de VIH auprès du Fonds Mondial, nous ont permis d'obtenir un financement pour élargir la collecte de données relatives à la tuberculose, la malaria et la violence basée sur le genre (VBG)", a souligné madame Montjoie. Malgré les efforts déployés depuis 2015 pour réduire de 80% l'incidence de la tuberculose d'ici 2030 en Haïti, le pays continue de faire face à des défis importants en matière de santé. Selon le MSPP, on a enregistré 596 décès liés à tuberculose en 2022 et 180 parmi les PVVIH. Selon l'OMS, 1,3 million de personnes sont décédées de la tuberculose, et 10,6 millions de personnes ont développé cette maladie dans le monde toujours en 2022. Le paludisme, persistant comme une menace, a connu une augmentation de 40% des cas en 2010 après le tremblement de terre dévastateur. L'OCSEVIH, dans sa nouvelle approche entreprendra la collecte de données dans les 10 départements en déployant des moniteurs et coordinateurs sur le terrain. Sœurette Policar Montjoie explique que les problèmes liés à la tuberculose seront examinés selon la disponibilité des médicaments, la stigmatisation et la discrimination. De même, pour la malaria, l'OCSEVIH évaluera la distribution de moustiquaires, la disponibilité des médicaments et les obstacles au traitement, a indiqué la directrice de l'Organisation pour le Développement et la Lutte contre la Pauvreté (ODELPA), membre de l'OCSEVIH. " Nous débutons ces activités en mars, en organisant des séances de formation pour mieux comprendre les défis spécifiques de la prise en charge de la tuberculose et de la malaria ", a-t-elle souligné. Depuis sa création, l'Observatoire s'est focalisé sur la collecte de données quantitatives et qualitatives liées aux sites de soins pour le VIH. Ce programme a le soutien financier initial du Plan d'Urgence Présidentiel de Lutte contre le SIDA (PEPFAR). Son objectif était de comprendre les barrières et les besoins des personnes vivant avec le VIH, des membres des populations clés et des individus en fonction de leur orientation sexuelle. Soulignons que l'accent était mis sur la réduction de la stigmatisation et de la discrimination, aligné sur l'objectif des 95-95-95 dans les espaces de soins. L'OCSEVIH a été créé le 10 décembre 2020, avec le soutien financier du PEPFAR et du Fonds Mondial. L'observatoire se positionne en tant qu'acteur essentiel dans la lutte contre les maladies précitées. Il contribue à l'amélioration de la santé publique en Haïti et au respect des droits humains. Mackenz Dorvilus mackenzdorvikus@gmail.com

  • Regard des associations de PVVIH sur le travail de l'OCSEVIH

    Depuis plus de 40 ans, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) se propage en Haïti. Malgré les avancées médicales, les personnes infectées et affectées par ce virus sont victimes de stéréotype, autrement dit, des images véhiculées qui alimentent des préjugés à leur encontre. Dès son lancement le 10 décembre 2020, l'OCSEVIH se présente comme l'une des structures qui s'arme de stratégies les plus utiles pour améliorer la réponse au VIH. Avec une telle mission, l'idée se définit clairement : œuvrer afin que tous les PVVIH reçoivent des soins dans la dignité. Pour essayer de palier le problème relatif au VIH, l'Observatoire communautaire des services VIH (OCSEVIH) s'engage dans la lutte pour la protection des personnes vivant avec le VIH. Il se penche sur les populations clés et surveille la qualité de l'offre dans les sites de prestation des services afin d'apporter des solutions. Pasteur Joël Sainton fier du travail de l'Observatoire Faisant parti de l'OCSEVIH depuis 2021, l'Association des Personnes infectées et affectées par le vih/sida (APIA-VS), créé le 27 juillet 2004 a pour mission de contribuer à l'encadrement des PVVIH en Haïti notamment des handicapés. Le directeur général de l'APIA-VS, pasteur Joël Sainton, se dit fier du travail de l'observatoire. Un rêve caressé depuis longtemps. Pour le réaliser, il apporte sa contribution au sein même de l'association dans laquelle il évolue. " Ça a toujours été mon rêve de faire le plaidoyer pour une meilleure prestation de services aux PVVIH. Un rêve dont je suis si fier d'accomplir en tant que membre de l'OCSEVIH ", déclare-t-il. Animé de foi, Sainton partage sa conviction avec les membres de l'APIA-V/S et les sympathisants à la lutte. " Je souhaite que l'OCSEVIH continue à renforcer la lutte afin de permettre aux membres de s'épanouir dans cette structure associative jusqu'à l'éradication du VIH. C'est ainsi que l'on combattra efficacement la banalisation, la discrimination et la stigmatisation sous toutes ses formes ", soutient ce pasteur qui nourrit l'espoir de voir ce rêve devenir une réalité. Pour Pasteur Sainton, toute personne menant une vie positive doit jouir pleinement de ses droits, indépendamment de son statut social, religieux et physique. Appréciations de LUFIAVIH Créer en 2005, LUFIAVIH est une organisation qui a, quant à elle, pris naissance dans l'objectif de supporter les femmes infectées par le VIH et d'œuvrer pour leur autonomie dans le pays. Mme Christie Angel Louissaint, officier de projet au sein de cette structure, salue le travail de l'OCSEVIH. Elle déclare : " Nous admirons grandement les efforts déployés par l'Observatoire communautaire des services VIH qui vise à lutter pour le respect et la protection des droits des PVVIH, des populations clés et des personnes vulnérables dans les sites de prises en charge. " En dépit de l'existence de plusieurs organisations de PVVIH, la stigmatisation et la discrimination restent une pratique malsaine contre les personnes infectées par le VIH. Les droits des PVVIH sont violés en permanence. L'apport de l'OCSEVIH dans la riposte à cette pathologie et le respect des droits des PVVIH est d'une importance capitale, reconnaît l'officier de projet. Selon elle, plus il existe de structures se penchant sur leur cas, plus le travail sera efficace et la lutte plus efficiente. Pour l'officier de projet : " LUFIAVIH et l'OCSEVIH partagent des objectifs communs. Notre priorité se repose sur le respect des droits des PVVIH dans toute son intégralité ". On notera que pour ces deux organisations, l'OCSEVIH est un organe important pour le changement tant espéré dans les sites de prise en charge des PVVIH. Marc-Kerley Fontal Esperancia Jean Noël

  • Importance de l'OCSEVIH dans la collecte des données dans les sites de prise en charge des PVVIH

    Le lancement officiel du programme Community-led monitoring (CLM) a eu lieu en Haïti, le 10 décembre 2020. Le projet administré par l'Observatoire Communautaire des Services VIH (OCSEVIH) du Forum de la Société Civile, un programme initié en 2020 a pour but de surveiller les services de soins prodigués aux personnes vivant avec le VIH et les Populations Clés. Cet organe se donne pour objectifs de recueillir et d'analyser systématiquement des données qualitatives et quantitatives liées à la mise en œuvre des services liés au VIH. L'OCSEVIH a également pour mission de mettre en place un retour d'expérience rapide à destination des directeurs de programmes et des décideurs en matière de santé. Les données du CLM prennent en compte le fonctionnement des sites de prise en charge tout en suggérant des actions ciblées en vue de meilleurs résultats. " Cet organe, financé par l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et le Fonds Mondial, revêt d'une importance capitale dans la collecte des données pour lutter efficacement contre le VIH. Il permet d'améliorer les services de soins prodigués aux PVVIH. Aussi, il représente les yeux et les oreilles des responsables de réseaux, des bailleurs et du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS). En outre, il sert d'outil de plaidoyer pour la société civile ", reconnait le coordonnateur adjoint au CLM Gérald Marie Alfred. Quelle procédure adoptée pour la collecte des données dans les sites de prise en charge ? " Pour réaliser une visite de terrain, on répertorie les sites ayant un nombre important de patients et l'échantillonnage des patients interviewés dépend de ce nombre qui peut atteindre 50 personnes. D'abord, il faut s'assurer qu'on ait une lettre émanant du Programme national de lutte contre le sida (PNLS) nous autorisant à monitorer les sites de prise en charge. Puis, on adresse un courriel aux responsables du site pour leur annoncer la visite de nos moniteurs et coordonnateurs. En dernier lieu, le coordonnateur a aussi pour devoir d'appeler le responsable de site au téléphone en plus du courriel qui lui a été envoyé. Lors de la visite, ces derniers doivent avoir en leur possession la lettre du PNLS et la copie du courriel envoyées au responsable du site ", a expliqué le coordonnateur adjoint au CLM. Selon les informations fournies par M. Alfred, arrivé sur les lieux, le coordonnateur fait une interview avec le responsable du site, avec l'infirmière de soins ou le travailleur social selon la disponibilité de chacun. Cette collecte de données se porte sur le fonctionnement du site par rapport à la qualité de soins offerts aux PVVIH, les intrants et les matériels mis à leur disposition pour effectuer leur travail convenablement. La personne responsable prend aussi en compte l'état actuel du bâtiment et l'organisation des services. Dans Chaque département géographique du pays est affecté un coordonnateur et un nombre de moniteurs dépendant de la quantité de sites se trouvant dans ledit département. Le monitorage des sites est effectué selon le calendrier qui a été soumis par le responsable technique à l'équipe de collecte de données. Que faire avec les données collectées ? " Après la collecte des données, premièrement, on analyse et interprète les informations collectées, on crée des rapports montrant les résultats par établissement visité et consolider les données en informations au niveau national. Deuxièmement, l'équipe de plaidoyer et les coordinateurs présentent ces informations aux décideurs au niveau des cliniques (visites de solutions), des districts, au niveau national et international, ainsi que les bailleurs. Troisièmement, l'équipe organise des réunions pour présenter les données aux différentes parties prenantes et partenaires. Elle s'engage dans des événements publics et établit des stratégies de communication pour faire connaître les résultats. Quatrièmement, on fait le monitoring de l'implémentation des changements promis, c'est-à-dire la mise en œuvre des engagements des décideurs à tous les niveaux. Bref, on détermine si ces engagements ont l'effet escompté " a énuméré M. Alfred. Structure de l'Observatoire Communautaire des Services VIH (OCSEVIH) L'Observatoire est composé d'un Comité directeur de trois membres. Ce sont : l'Organisation de Développement et lutte contre la Pauvreté (ODELPA) jouant le rôle de porteur du projet au nom de la Société civile ; O'Neill Institute/HealthGap et Housing Works qui constituent le bras technique ; le groupe consultatif communautaire composé de treize (13) organisations de la Société civile. Il faut aussi souligner que les coordonnateurs et les moniteurs ont pour obligation de visiter les sites de prise en charge. Les efforts déployés par l'OCSEVIH dans la lutte visant à prodiguer des soins de qualité aux personnes vivant avec le VIH et les Populations Clés ont aussi des limites. Comme force de pression utilisant le plaidoyer pour défendre des droits humains, toutefois, cet outil ne fait pas le poids de force contraignante. Force est de constater que dans la pratique, certaines actions à poser ne relèvent pas de son champ. En ce sens, ne revient-il pas aux autorités publiques et d'autres organisations de répondre à leurs obligations ? Esperancia Jean Noël esperanciajeannoel@gmail.com

  • L'Observatoire garde le cap sur les services consacrés aux PVVIH et aux populations clés

    L'année 2024 démarre en trombe. Malgré vents et marées l'Observatoire communautaire des services VIH (OCSEVIH) continue son plaidoyer pour un meilleur service sans discrimination ni stigmatisation aux Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH). En trois ans d'activités intenses sur le terrain, les résultats enregistrés ont fini par donner aujourd'hui à l'OCSEVIH une certaine notoriété dans la lutte contre le VIH. Les partenaires et organisations de PVVIH et de populations clés (PC) s'accordent tous à affirmer que cet outil vient renforcer cette lutte. Toutefois, la situation sécuritaire à laquelle fait face le pays donne un sérieux coup à l'élan de cette structure, notamment au travail des coordonnateurs et des moniteurs, dans la collecte de données. Ces obstacles viennent s'ajouter aux défis déjà existant avec les prestataires de services qui, souvent, refusent de s'ouvrir aux renseignements pour faciliter toute collecte de données. Un grand défi à relever En ce nouvel an qui vient de s'ouvrir, la stigmatisation demeure un défi majeur pour les efforts de prévention dans les programmes liés au VIH. L'ampleur de la stigmatisation et de la discrimination dont sont victimes les PVVIH et les PC constitue le facteur le plus en relief dans la prise en charge des personnes qui mènent une vie positive dans notre société. Les résultats de l'enquête, EMMEUS VI publiée en 2018, avaient révélé que 38.8% de la population ne souhaiteraient jamais s'afficher avec un PVVIH bien que l'information sur le VIH soit répandue largement dans la population. Notons que plus de 7 adultes sur 10 (74.3%) ont déclaré qu'ils n'achèteraient pas des légumes frais d'un commerçant ou d'un vendeur VIH positif et 70.5% et 72.7% ont respectivement déclaré qu'elle n'utiliserait pas les mêmes toilettes et les mêmes ustensiles de cuisine avec un PVVIH. Près de sept personnes adultes sur 10 (67.4%) ont déclaré qu'ils n'embaucheraient pas un PVVIH. Aujourd'hui, ces chiffres montrent combien est important le travail de l'Observatoire communautaire des services de VIH (OCSEVIH) pour inverser la tendance et changer les mentalités. Cependant, l'accès à l'information dans les sites de service reste un défi majeur pour les coordonnateurs et les moniteurs de terrain impliqués dans la collecte des données pour combattre la discrimination et la stigmatisation dans les services aux PVVIH. Plus que jamais, cette lutte reste encore ouverte et demande plus de détermination des acteurs sur le terrain pour enrayer cette pratique. Tout compte fait, notre Newsletter continue de faire écho des activités de Plaidoyer de l'OCSEVIH qui a enregistré, en très peu d'années, des résultats jugés satisfaisants des partenaires et des organisations de PVVIH elles-mêmes. Pour le numéro du mois de Janvier 2024, la rédaction donne la parole aux partenaires pour témoigner de l'efficacité de ce nouvel outil dont l'existence remonte à l'année 2020. Bonne Lecture !

  • CEDREF : des jeunes au service de la cause des PVVIH

    La riposte au VIH/Sida en Haïti n'est pas seulement l'affaire des adultes, les jeunes s'impliquent largement dans cette lutte permanente. C'est le cas du Centre de débats, de recherches et de formation (CEDREF). Cette association de jeunes est actuellement l'un des maillons qui permettent à la chaîne de l'Observatoire des services VIH en Haïti (OCSEVIH) d'être complète. Membre du Forum de la société civile, cette organisation s'engage amplement dans les travaux de l'OCSEVIH. Cet engagement, soutient John Joseph, membre fondateur et directeur exécutif de CEDREF, est un devoir. Pour lui, " contribuer au travail de l'Observatoire est une manière de prendre part à la lutte pour atteindre les objectifs 95-95-95* d'ici 2030 ". Une lutte qui, selon lui, doit concerner tout en chacun. L'apport de CEDREF à l'OCSEVIH passe par plusieurs actions. " CEDREF s'implique dans tous les détails de l'Observatoire ", pour paraphraser le directeur exécutif de ladite institution. Implication " Nous participons dans les visites de solution. Au cours des tournées, les résultats des enquêtes sont présentés aux responsables des hôpitaux afin de les mettre au courant de la perception des patients face à la qualité des services de soins que leurs institutions fournissent et en faire des plaidoyers ", indique John Joseph. Par ailleurs, souligne-t-il, " les plaidoyers que nous faisons concernent le plus les soins relatifs aux PVVIH*. Stigmatisées, discriminées, ces personnes ont moins accès aux services de santé alors qu'elles nécessitent beaucoup plus d'attention de la part du personnel médical en raison de leur santé fragile ". Difficultés Malgré la fougue et la motivation des jeunes du CEDREF, ceci n'empêche pas certaines difficultés.  " Fort souvent, nous sommes frappés par un manque de ressources, ce qui rend le travail stressant, mais nos leaders trouvent toujours un moyen pour s'en sortir ", confie John Joseph. Ainsi, poursuit-il, " pour contourner ces difficultés, nous faisons en sorte d'utiliser tous les moyens possibles mis à notre disposition, et parfois, nous sollicitons même l'aide de nos partenaires techniques et financiers ". Fondé le 14 décembre 2014, CEDREF est une organisation de jeunes qui lutte pour un équilibre social en Haïti. Son objectif premier est de donner aux jeunes une nouvelle orientation pour mieux servir leur pays tout en leur permettant d'avoir une autre vision du monde dans lequel ils évoluent. Aujourd'hui, CEDREF représente l'organisation lead pour jeunes du Forum de la société civile. Avec le soutien de ces partenaires techniques et financiers dont la Fondation pour la santé reproductive et l'éducation familiale (FOSREF), le Forum de la société civile, le Comité de coordination multisectorielle des subventions du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Haïti (CCM-Haïti), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), CEDREF organise, entre autres, des séances de formation pour les jeunes sur le VIH/sida, la violence basée sur le genre, la stigmatisation et la discrimination. Le président de la Fédération des organisations pour le renforcement et l'émancipation des jeunes (FOREJ), John Joseph, est l'actuel directeur exécutif de ladite institution dont le siège social se trouve au # 6, Fragneau ville 18, Delmas 75, Delmas, Haïti. Marie Juliane David mj.david@rhjs.ht Objectifs 95-95-95* : D'ici à 2025, 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 95% des personnes qui savent qu'elles sont séropositives au VIH ont accès à un traitement et 95 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable. PVVIH * : Personnes vivant avec le VIH/Sida

  • OCSEVIH : Atelier de travail sur les objectifs de plaidoyer pour 2023

    L'observatoire communautaire des services VIH en Haïti (OCSEVIH) a inauguré, le lundi 12 décembre 2022, à l'Hôtel Montana, " l'Atelier de travail sur les objectifs de plaidoyer et la révision des outils de collecte de données pour 2023 ". Cet atelier qui s'est étendu sur trois journées consécutives, du 12 au 14 décembre 2022, est à sa deuxième édition. Réunis à la salle Acajou, plusieurs représentants d'organisations membres et partenaires de l'OCSEVIH, une vingtaine environ, ont pris part à cette activité. La rencontre s'est déroulée à la fois en ligne et en présentiel. Pour la coordonnatrice de l'Observatoire, Sœurette Policar Montjoie, cet atelier est un moyen pour les membres de l'OCSEVIH de réviser les travaux effectués pendant la deuxième année et aussi de prendre connaissance des différentes requêtes recueillies par l'équipe de terrain pendant la collecte des données avant d'entamer la troisième année en janvier. En outre, reconnait-elle : " nous avons fait un travail de titan et aujourd'hui, nous pouvons en être fière. Notre Observatoire est le premier CLM* qui utilise la plateforme COMCARE pour faire la collecte de données qualitatives ". Dans leur allocution de circonstance, les représentants d'organisations partenaires présents à l'atelier ont tour à tour félicité l'OCSEVIH pour sa détermination et le travail accompli tout en renouvelant, à côté de leurs attentes, leur support pour la troisième année. Une réponse communautaire au VIH Le directeur pays du Programme commun des nations Unis sur le VIH/Sida (ONUSIDA) en Haïti, Dr Christian Mouala, dans son discours, a insisté sur la nécessité d'une réponse communautaire au VIH pleinement reconnue, habilitée et dotée de ressources assistées, mais aussi durables. Par ailleurs, la directrice pays de Housing Works, Dr Eva Stéïde, plaide pour des actions pertinentes visant à présenter nos compatriotes résidant à l'étranger, surtout les PVVIH, sous un autre jour. Selon ses dires, dans plusieurs pays étrangers, les communautés haïtiennes sont souvent vus comme les plus infectés par le VIH/Sida. Pour sa part, le président du Forum de la Société civile, Dr Fritz Moïse, réitère une fois de plus son engagement à accompagner l'Observatoire jusqu'au bout dans sa démarche visant à obtenir des meilleurs soins de santé pour les PVVIH dans les sites de prise en charge. Des membres de l'équipe de terrain de l'OCSEVIH dont Sadrack Rateau, le représentant du département du Nord, et Jacques Georges Casimir, le coordonnateur de terrain pour l'Ouest, ont également pris part à l'atelier. Les objectifs phares de ces trois journées de travail ont été d'abord de trouver un accord sur les priorités de plaidoyer pour 2023 qui guidera, selon Mme Montjoie, le programme de la Surveillance dirigée par la communauté (SDC) et la rédaction du People's Cop ; ensuite de faire la révision des outils de données qualitatives et quantitatives de la collecte de données afin d'apporter des solutions et de pousser les responsables à s'engager formellement ; et enfin de créer un comité de suivi pour le partage des trouvailles urgentes avec les parties prenantes. La deuxième édition de l'atelier de travail sur les objectifs de plaidoyer de l'OCSEVIH est possible grâce au support technique et financier de plusieurs partenaires, entre autres, Housing Works, ONUSIDA, le Forum de la Société civile, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Fondation panaméricaine de développement (PADF), l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), O'Neill Institute for National and Global Health Law. Marie Juliane David mj.david@rhjs.ht

  • L'OCSEVIH continue son plaidoyer pour améliorer la qualité des services au PVVIH

    L'observatoire communautaire des services VIH s'est encore entretenu avec plusieurs représentants d'organisations membres et partenaires à travers un atelier organisé durant trois journées consécutives dans un hôtel à Pétion-Ville soit du 12 au 14 décembre 2022. Cet atelier vient renforcer le travail de communication nécessaire pour continuer à informer les institutions associées sur les données collectées sur le terrain. Cette rencontre a été l'occasion aussi pour les partenaires de réviser les outils toujours dans la perspective d'améliorer la qualité des services aux PVVIH dans les cliniques et les hôpitaux partenaires. Apporter des solutions immédiates aux problèmes rencontrés lors des prestations de services reste un élément fondamental pour lutter efficacement contre la propagation du VIH. Ce Travail de Titan réalisé par l'Observatoire montre une fois de plus la détermination de la communauté en général à garantir le droit à la vie des personnes infectées et affectées par le VIH. Ces données collectées dans plusieurs régions du pays où les services sont disponibles aux PVVIH devraient aider à augmenter le taux de rétention des Personnes vivant avec le virus aux médicaments et aux soins. Plusieurs PVVIH ont menacé d'abandonner les visites compte tenu de la discrimination et la stigmatisation dont elles sont victimes par ceux-là mêmes qui sont chargés de les accompagner. L'efficacité dont fait montre l'OCSEVIH est essentielle pour la survie des PVVIH et le plaidoyer doit continuer en faveur des minorités qui ont besoin de soins de qualité mais encore d'une tranquillité d'esprit sans être victimes d'agression de toute forme à cause de leur choix. Pour ce mois de décembre, la Rédaction de notre Newsletter garde les projecteurs fixés sur le travail de l'observatoire communautaire des services au VIH et son plaidoyer en faveur des minorités. ET/ Rédacteur en chef

  • Foyer Lakay Jèn Plus au rendez-vous des arts et de l’artisanat

    La recherche de l'art est un besoin constant pour l'homme. Dans son environnement et dans son décor quotidien, il recherche cette source de plaisir qui lui procure de la satisfaction. Au lancement officiel de Foyer Lakay Jèn Plus, à l'hôtel Marriott, le public a pu découvrir les réalisations d'une pléiade d'artistes et d'artisans. La grande première de Foyer Lakay Jèn Plus (FOLAJ +), une association créée par madame Marie Dominique Beauzil, une vieille routière dans l'encadrement des jeunes, a placé son entrée dans le paysage de la société civile haïtienne sous le signe de la culture. Elle a mobilisé à l'hôtel Marriott, le samedi 23 septembre 2023, des talents qui ont donné leur mesure. Le tour de force de Marie Dominique Beauzil, directrice executive, fondatrice de FOLAJ + était de réunir dans une même enceinte les représentants du ministère de la Santé publique et de la Population, ceux de l'Organisation mondiale de la santé, des ONG, des acteurs de diverses associations de la société civile comme GU, PANOS, FOSREF, GHESKIO, AFHIAVIH, CONDPI, ONUSIDA, pour ne citer que ceux-là. Ils ont pris la parole pour saluer ce nouveau né dans le paysage d'Haïti qui se donne pour mission  : " créer un espace d'encadrement adéquat pour les jeunes PVVIH, les OEV et ceux de la communauté afin qu'ils s'émancipent à la création d'une société égalitaire et inclusive. " Ces jeunes ont du talent L'assistance au Marriott a posé un regard sensible sur des comédiens de FOSREF. Sur scène, ils ont présenté un sujet poignant autour vih/sida. L'art et l'artisanat étaient aussi à l'extérieur de la salle. À l'entrée, un autre décor exprimait le talent des jeunes d'une autre manière. Posés sur des chevalets, des tableaux de jeunes peintres encadrés par les moniteurs de l'atelier de création de Folaj + donnaient à voir Haïti dans sa quête de bien-être, d'art de vivre et aussi ses bégaiements dans l'histoire contemporaine. Parole aux représentants des institutions Devant autant de talents, le représentant de Georgetown university, Sébastien Laviolette, a adressé ses félicitations à GIPA et à AFHIAVIH pour le travail réalisé avec ces jeunes. Madame Marie Dominique Beauzil a présenté Folaj + en mettant l'accent sur sa mission, sa devise, sa vision, ses objectifs et ses valeurs.  «  Folaj+ est une structure regroupant des jeunes atteints du vih/sida au sein d'une même communauté en vue d'un meilleur encadrement et de soutien offrant aux jeunes un meilleur espace de rencontre, de formation et de discussion. Actuellement nous avons 346 jeunes : 217 jeunes infectés, dont 157 filles, 114 garçons et 76 affectés. « Devant ce travail de construction pour une société plus juste envers les jeunes, la représentante de l'Institut Panos, Dr Merlande Beauzil, a transmis l'engagement du numéro un de cette institution spécialiste des médias au service du développement, Jean-Claude Louis. La directrice de Konesans Fanmi, madame Marie-Antoinette Toureau, a eu ces mots : " Tout ce dont ces jeunes ont besoin c'est d'être encadré, d'être canalisé. À bien regarder, c'est un capital à exploiter. Dans la mesure où ils ne sont pas exploités positivement cela retournera contre nous, contre notre pays. " Le représentant du ministère de la Santé publique, Dr Steeve Smith, pour sa part, a suggéré ces conseils :" Soyez responsables envers vous-mêmes, envers le pays et vos pairs. " Le directeur de  la Fondation pour la Santé Reproductrice et l'Education Familiale (FOSREF), Dr Fritz Moïse, a promis d'encadrer ce nouveau né ouvert sur la création des activités économiques où les arts et l'artisanat se conjuguent au pluriel. Claude Bernard Sérant

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