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Mobiliser, influencer, transformer : L'ODELPA s'unit aux leaders communautaires

  • Photo du rédacteur: Odelpa
    Odelpa
  • 30 sept.
  • 4 min de lecture

Photo partielle de l'assiatance
Photo partielle de l'assiatance

L’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA) a accueilli, ce lundi 29 Septembre 2025, en son enceinte, à Delmas, 35 leaders communautaires, pour une séance de formation et de plaidoyers. Réalisée de concert avec la FOSREF, l’OCSEVIH et le Forum de la société civile, cette initiative s’inscrit dans le cadre des différentes activités du Community lead Monitoring (CLM). Elle revêt de partager avec les participants l’ensemble des résultats recueillis par le CLM, dans les sites de prise en charge liée au VIH, la tuberculose, la malaria, VBG, les droits humains.


« En tant que leaders communautaires, chaque fois que vous avez la possibilité d’être invités à ces rencontres, vous ne devez jamais les négliger. Vous êtes des acteurs, actrices de changement, voilà pourquoi il est essentiel de rassembler vos forces pour aller de l’avant », a déclaré Mme Ficeline RATEAU, la Présidente de l’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA).


Sans plus tarder, l’officière de communication de ladite institution, Esperancia JEAN NOEL, a procédé à la mise en contexte de cette assise. Elle a souligné l’importance de l’activité tout en invitant les leaders à être attentif afin de transmettre les informations recueillies dans leur communauté.



Robens Doly, psychologue
Robens Doly, psychologue

Dans l’objectif de permettre à l’assistance de mieux cerner le CLM une présentation essentiellement axée sur ce projet a été à l’ordre du jour. « La SDC ou CLM est une collecte systématique de données sur les sites de prestation de services de santé. Les données sont recueillies par les membres de la communauté ; sont compilées, analysées puis utilisées par les organisations communautaires pour générer des solutions aux problèmes découlant des données collectées », a relaté le psychologue Robens Doly , pour introduire son intervention.


De façon détaillée, il a misé sur le rôle, la mission, les différents membres composants cette structure, les procédures de collecte de données, entre autres. Selon les explications fournies par ce dernier, le CLM peut être l'une des stratégies les plus utiles pour améliorer la réponse au VIH, au paludisme et à la Tuberculose en Haïti.

Prévenir la tuberculose, quel est le rôle des leaders communautaires ?

Micro en mains, projecteur allumé, dans une ambiance participative, Doly a continué avec la séance. Les yeux rivés vers les diapositives, l’assistance a accordé une attention soutenue à chaque mot prononcé et a soulevé des interrogations, des suggestions et commentaires.


Le spécialiste en santé mentale, s’est accentué sur le leadership communautaire dans la lutte contre la tuberculose et la malaria en Haïti. Avant d’entrer dans le vif du sujet, il a présenté ladite pathologie. « Pour lutter contre la tuberculose, étant leaders d’organisation, vous avez des rôles essentiels à jouer : informer et sensibiliser les communautés sur les signes et symptômes ; la transmission et la prise en charge ; encourager le dépistage volontaire et la consultation précoce ; lutter contre la stigmatisation et la discrimination des malades ; appuyer le respect du traitement (accompagnement, soutien moral et social) ; collaborer avec les structures de santé pour référer et suivre les cas », a mentionné Doly.


Et de poursuivre : « Pour cela, vous devez savoir qu’il a un ensemble d’action qui doit être posé. D’une part, sensibiliser et éduquer. À cette phase vous pouvez organiser des séances d’information sur les signes et symptômes de la TB, utiliser les radios communautaires, les églises et les associations pour diffuser des messages afin de lutter contre les fausses croyances et la stigmatisation. D’autre part, miser sur la promotion du dépistage précoce via l’encouragement des membres de la communauté à consulter dès qu’ils ont une toux persistante, orienter les personnes symptomatiques vers les centres de dépistage TB et faciliter les campagnes mobiles de dépistage dans les zones reculées.


Puis soutenir les malades, en les accompagnant dans leur parcours de soins (référencement, orientation). Les rendre visite à leur domicile, les encourager. Mobiliser des ressources locales pour supporter les plus vulnérables. Le plus important, c’est de faire des Plaidoyer et des mobilisations sociales afin d’améliorer des conditions de vie.

Qu’en est-il de la VBG ?



Myriame Francois, assistante sociale
Myriame Francois, assistante sociale

Depuis quelques temps, les violences basées sur le genre connaissent une proportion exorbitante. Les femmes et les filles sont les catégories les plus exposées et victimes. Selon des données documentées par ODELPA, entre Mai et Aout 2025, dans le département de l’OUEST, 205 cas de VBG ont été enregistrés. L’assistante sociale, Myriame Francois, intervenant sur ce module, a démontré que former et impliquer les leaders communautaires dans cette lutte constitue un pas menant vers la réduction de ce fléau. Après avoir présenter la VBG, elle a mis en lumière les procédés que peuvent adopter un responsable d’organisation, pour aider une survivante.


« Pour accompagner une victime, il faut l’écouter sans la juger, la croire et respecter les principes de la confidentialité. Vous devez, aussi, lui fournir des informations claires et la référer vers les services appropriés. Eviter de Blâmer la victime ou lui promettre des choses que vous ne pouvez pas garantir. Car, la prise en charge nécessite une réponse coordonnée » a fait savoir Myriame.


« Etant leaders, votre combat contre la Violence Basée sur le Genre (VBG) s'articule autour de trois impératifs majeurs : forger les consciences par l'éducation et la sensibilisation à travers les écoles, les médias et nos groupes communautaires respectifs ; assurer l'engagement des hommes et des garçons come alliés indispensables ; garantir l'autonomisation des femmes et des filles pour qu'elles deviennent actrices de leur propre sécurité et de leur destin », a-t-elle conclue.


La journée s'est achevée par l'engagement solennel des leaders non seulement à combattre la VBG dans leurs communautés, mais aussi à partager activement les connaissances cruciales acquises sur la tuberculose (TB).


La rédaction

 
 
 

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