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  • Propos Officiel du Senior Protector Associate au UNHCR, M. Dudley SAINT JEAN

    « L'insécurité et les catastrophes naturelles ont des impacts majeurs sur la société haïtienne. » Elles engendrent la misère, le déplacement interne et augmentent la violence. C'est ce que révèle le Senior Protector Associate à l'UNHCR en Haïti. Dudley Saint-Jean pense que doter les jeunes des capacités techniques nécessaires pour lutter contre ces phénomènes s'avère d'une importance capitale, surtout dans ce contexte difficile que traverse le pays. « C'est la raison pour laquelle le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés se met aux côtés de l'ODELPA en vue de l'atteinte de ces objectifs. » Dudley Saint Jean a fait cette déclaration à l'occasion du lancement de la première d'une série de quatre séances de formation à l'intention de 120 jeunes en provenance de Fort National et de Saint-Martin, le mardi 25 juin 2024. Pour cette première session de 4 jours qui prendra fin le vendredi 28 juin prochain, 30 jeunes hommes et femmes y prennent part.

  • Quatre journées de formation au profit des nouvelles équipes de terrain de la SDC

    Du 11 au 14 juin 2024, en quatre journées consécutives, la Surveillance dirigée par la communauté (SDC) a réalisé, un atelier de formation au profit des coordonnateurs et des moniteurs de zone. Cette séance axée sur la tuberculose, la malaria et les VBG, a permis d’outiller les nouvelles équipes, composées de 14 coordonnateurs et 28 moniteurs, sur ces deux pathologies, avant d’investir les terrains pour faire le monitoring dans les sites de prises en charge. A l’ouverture de cette activité, déroulée à la fois en ligne et en présentiel, dans les locaux de l’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA), la Coordonnatrice générale du CLM, madame Soeurette POLICAR a montré aux participants l’importance du travail qui leur est confié. Elle a aussi mis accent sur les objectifs et les résultats attendus. « Cette formation de 4 jours, pour les moniteurs, les coordonnateurs de zones et les membres du forum de la société civile, participe de faire respecter le principe du CLM. Celui qui donne aux communautés les moyens de surveiller la qualité de la prestation des services offerts dans les sites de prise en charge du VIH, du paludisme, de la tuberculose et des VBG en Haïti », a déclaré Mme POLICAR. Un regard sur les thématiques clés À côté des propos officiels, les présentations d'usages, l’évaluation du pré-test, le premier jour a été consacré à faire découvrir les pathologies clés de cette formation. Dr Richard MILO, Coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), a abordé la première thématique de la journée. Il a présenté la tuberculose à travers ses signes et symptômes, ses méthodes de prévention et de prise en charge. « La tuberculose est une maladie très dangereuse et mortelle surtout pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli et qui souffrent de malnutrition. Le germe peut demeurer plus d'un an dépendamment de l’espace où il se trouve. Il est à noter qu'une personne ayant pris contact avec un tuberculeux pulmonaire risque d’attraper l’infection à partir des gouttelettes lors des prises de paroles ou des éternuements de ce dernier », a-t-il clamé. Pour sa part, Docteur Marc-Aurèle TELFORT, coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Malaria (PNLM), a présenté le paludisme, comme un tueur lent. Selon ses explications, il a fait comprendre qu’une personne peut vivre avec la malaria sans présenter aucun signes et symptômes. « L’homme est le principal réservoir de la malaria, la meilleure prévention pour éliminer cette maladie dans une zone consiste à traiter les personnes infectées », a-t-il déclaré. Cette intervention a fait surgir de multiples interrogations. « Pourquoi l’homme est-il considéré comme le principal réservoir de la malaria ? », a demandé un participant. Pour répondre, Dr TELFORT, a fait savoir que le moustique n’est pas le principal vecteur de la maladie. Si dans un espace, il n’y a pas personne infectée, il n’y aura pas de cas de paludisme même l’environnement est proliféré par des moustiques. Ce qui implique que la malaria prend vie chez l’être humain. Pour continuer, Mirlanda LINDOR, représentante de la FOSREF, a fait son intervention sur la violence basée sur le genre (VBG), ses différentes formes et ses principales conséquences dans la société. Les étapes de collecte et d'analyse de données, la méthodologie de la SDC, l’élaboration du guide de suivi et des outils de collecte, la gestion des données, les étapes de rédaction des formulaires, sont entre autres, les différents points abordés au cours du deuxième jour. Les travaux pratiques et l’utilisation de matériels de travail Mme Johanne HYPPOLITE ISIDOR, directrice de données et de stratégies à la Surveillance Dirigée par la Communauté (SDC), a assuré la troisième journée de cette formation. Elle a présenté le Commecare, l’application servant de base de données des informations collectéeslors des visites de terrain et ses techniques d’utilisation. Elle a enchainé avec l’entrainement sur les outils papier, qui, selon elle, s’avère être une étape très importante dans la collecte des données. La Deputy Director de l'Housing Works, Madame Leinadine Lucien Maurice, au cours des séances pratiques sur les outils papier, a mis un focus sur les différentes formes de violences, notamment le harcèlement sexuel. Elle a profité de l’occasion pour prodiguer des conseils sur les comportements à adopter sur le terrain. « Je vous encourage à maitriser vos différentes réactions (gestes, regards et paroles) lors des entrevues dans les sites, particulièrement avec les patients. Sans vous rendre compte, vous pouvez les blesser », a-t-elle suggéré. Pour clore cette journée, Dr Eva Marly STEIDE, Directrice Pays de l’Housing Works a animé une causerie sur les techniques de conduite de groupes de discussion et d’entretiens individuels. Une journée corsée La dernière journée quant à elle, a été surchargée. Évaluation du post-test, séances de travaux pratiques, techniques de recueillement d’informations sur le site de l'observatoire, ont été les points avec lesquels, on a débuté cette dernière journée. Un peu plus tard, la Directice Exécutive de l’ODELPA, Mme POLICARD a fait le point sur la communication comme un élément essentiel dans les activités de plaidoyer. La Miss Trans Haïti, Mlle Francesca Juliyanah BUTEAU, de son côté, a mené une présentation sur la Sexualité, l’Orientation sexuelle, lIndentité et l'expression de Genre (SOGIE) et Jonhny CLERGÉ, Membre du Groupe Communautaire Consultatif à la SDC, une intervention sur les droits humains. Impression d'un participant « Cette semaine a été très instructive, j'ai pu découvrir deux maladies considérées comme des tueurs lents, la tuberculose et la malaria. J'ai appris comment utiliser le Commecare. Maintenant, je suis bien armé pour les visites de terrain » a déclaré Alain SENAT, moniteur du département de Nippes. Un sentiment de satisfaction partagé par plusieurs autres participants. Au terminus de cet atelier de formation des kits de travail ont été remis aux membres des nouvelles équipes (tablette, casquette, bidon, entres autres). Les contrats signés, le travail est officiellement lancé. Marc-Kerley FONTAL marckerleyfontal@gmail.com

  • Les VBG au cœur de la formation pour les moniteurs et les coordonnateurs

    La violence basée sur le genre (VBG), dénommée également violence sexiste, se réfère à l'ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d'individus en raison de leur identité de genre. Elle prend racine dans l'inégalité entre les sexes, l'abus de pouvoir et les normes néfastes. Selon le Cluster VBG en Haïti en partenariat avec le Ministère de la Condition Féminine et les Droits de la Femme, entre janvier et mars 2024, sur un échantillon de 1793 cas de violences analysés, dans 6 départements géographiques du pays, 80% de femmes et 14% de jeunes filles ont été les principales victimes. Ce qui explique l’augmentation considérable des cas de viol et la justification de la vulnérabilité de la femme au sein de la société. Au cours de sa présentation, Madame Leinadine Lucien Maurice, a mis accent sur les différentes formes de violences, notamment le harcèlement sexuel. « En Haïti, les jeunes filles ont souvent tendance à fuir les groupes d'hommes réunis dans un endroit spécifique. Parce souvent les commentaires lancés à leurs égards sont dérangeants », a expliqué la Deputy Director de l'Housing Works. Parallèlement, une participante a profité de l’occasion pour mettre des mots sur son vécu. « J’avais un compagnon qui contrôlait toutes mes dépenses, même mes rémunérations mensuelles. Dès que je rentrais avec mon chèque de travail, il s'en accaparait. Par amour pour sa personne, je ne comprenais même pas que j’étais victime de violences. Un jour, en discutant avec certaines collègues sur ma situation conjugale, surprises de mon train de vie, ces dernières m'ont conseillé d’ouvrir un compte bancaire. Et c'est là qu’a commencé mon calvaire », a-t-elle raconté. Et de poursuivre : « Mon conjoint estimait que c’était un manque de respect à son égard. Il était vraiment mécontent. C’était en fréquentant des organisations que j'ai compris la gravité de ma   situation ». Suite aux regards de certains membres de l’assistance, Mme Maurice en a eu une prompte réaction. « Je vous conseille de rester impartial lors des visites de terrains. Quand vous aurez à questionner les patients assurez-vous de maitriser vos réactions (gestes, regards et paroles). Parce que cela peut faire du mal à la victime, sans vous rendre compte », a-t-elle suggéré. Cette troisième journée de formation a été particulièrement consacrée à des séances de travaux pratiques. Un peu plus tard dans la journée, Mme Johanne HYPPOLITE ISIDOR, responsable de données à la Surveillance dirigée par la communauté (SDC), a assuré une présentation qui s'est portée sur les techniques d’utilisation du Commecare. L’application servant de base de données des informations collectées lors des visites de terrain. Dr Eva Marly STEIDE, pour sa part, a animé une causerie sur les techniques de conduite de groupes de discussion et d’entretiens individuels. La journée a été longue, la semaine de formation sera bouclée ce vendredi 14 Juin 2024, avec d'autres thématiques, telles, les droits humains, les présentations des techniques de plaidoyer, les bonnes pratiques du CLM, entre autres. Des matériels de travaux seront aussi distribués par la même occasion. Marc-Kerley FONTAL marckerleyfontal@gmail.com

  • Lancement de l’atelier de formation des moniteurs et des coordonnateurs de la SDC 

    À l’initiative de la surveillance dirigée par la communauté (SDC), un atelier de formation de 4 jours, axé sur la tuberculose, la malaria et les VGB, est lancée ce mardi 11 juin 2024. Cette séance de formation a pour but d’outiller les nouvelles équipes formées de 42 bénéficiaires, dont 14 coordonnateurs et de 28 moniteurs de zones. Ces derniers auront à monitorer les sites de prises en charge liés à ces pathologies dans les jours qui viennent. La séance de formation se déroule au local de l'Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA), à Delmas. Présents à ce lancement : la Coordonnatrice de la SDC, Soeurette POLICAR; la Présidente de l’ODELPA, Mme Ficeline RATEAU; le Président du Forum de la Société Civile, Dr Fritz MOISE; Dr Eva Marly STEIDE, les membres du Groupe Communautaire Consultatif (GCC), les leaders d'Organisations du Forum de la société civile, les représentants du Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), entre autres. À la genèse de la journée, les participants ont passé un pré-test ce qui permettra de tester leur niveau de connaissance par rapport aux différentes thématiques qui seront traitées au cours de la semaine. Ensuite, les propos officiels ont été prononcés par les différentes personnalités en présentiels et en virtuels. La tuberculose, une maladie infectieuse bactérienne « Le germe de la tuberculose peut vivre jusqu’à un an dépendamment du milieu où il se trouve.  C’est pourquoi il est conseillé d’ouvrir les fenêtres et les portes de vos maisons tous les matins, pour laisser pénétrer l’air frais. Les rayons ultraviolets du soleil tuent la bactérie » a clamé le Coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), Dr Richard MILO. La tuberculose est une maladie infectieuse bactérienne qui provoque, à terme, une infection des poumons, d'autres tissus et parties du corps comme le cœur, les ganglions, les os, pour ne citer que ceux-là. Après le paludisme et le VIH, l'une des maladies infectieuses les plus courantes au monde. Selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ deux milliards de personnes sont infectées par cet agent pathogène. Dans une ambiance conviviale, le personnel de la santé a animé la première thématique de la journée. Il a présenté la tuberculose à travers ses manifestations, ses signes et symptômes, ses méthodes de prévention et de prise en charge. Dr MILO a insisté sur le fait que la maladie est très dangereuse et mortelle surtout pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli et qui souffrent de malnutrition. Il a fait savoir qu’une personne ayant pris contact avec un tuberculeux risque d’attraper l’infection à partir des gouttelettes lors des prises de parole ou des éternuements de ce dernier. « Ceux qui vivent dans des zones où il est difficile de se nourrir et où il manque d’infrastructures sont particulièrement touchées par la tuberculose. C'est vrai que les agents pathogènes s'attaquent habituellement aux poumons mais ils peuvent s’en prendre aussi à d’autres organes internes. Il est à noter que seuls les tuberculeux pulmonaires peuvent transmettre la maladie à d’autres personnes », a-t-il expliqué. Symptômes de la maladie Les symptômes typiques de la tuberculose sont une perte de poids non désirée, une toux et une respiration douloureuse, une fièvre vespérale par intermittence entre autres. Dans un stade plus grave, la personne affectée crache du sang. Lorsque tous les organes sont atteints, il n’y a plus de chance de survie pour ce malade. « L’élimination de la TB comme problème de santé publique en Haïti nécessite l’appui et la contribution de tous afin de déboucher sur une Haïti sans TB »,  a conseillé Dr Milo pour conclure. Le paludisme, un tueur lent La journée s’est enchainée avec l’intervention du Docteur Marc-Aurèle TELFORT, coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Malaria (PNLM). Ce dernier a fait le point autour du paludisme, une maladie considérée comme un tueur lent. Selon ses explications, il a fait comprendre qu’une personne peut vivre avec la malaria sans présenter aucuns signes et symptômes. Elle peut même perdre sa vie à cause des complications liées à cette maladie. « L’homme est le principal réservoir de la malaria, la meilleure prévention pour éliminer cette maladie dans une zone consiste à traiter les personnes infectées » a-t-il déclaré. Cette première journée était chargée. Elle s’est bouclée avec la présentation de Mirlanda LINDOR, représentante de la FOSREF. Dans son intervention, elle a mis accent sur la violence basée sur le genre, ses différentes formes et ses principales conséquences dans la société. Marc-Kerley FONTAL marckerleyfontal@gmail.com

  • Tenue de la 5ème édition de la foire médicale à l’ODELPA

    L’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA), a réalisé le samedi 25 mai 2024, en son local, à Delmas, la cinquième édition de la foire de Santé. Cette initiative, organisée en prélude de la fête des mères, s’est déroulée autour du thème : “ yon manman an sante se yon trezò an plis”. Une activité financée par le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNCHR), l’ONUFEMMES, l’ONUSIDA et la FOSREF. Elle a pour objectif d’offrir à une centaine de mères en provenance de plusieurs quartiers défavorisés de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et des camps de déplacés, une journée de consultation et de sensibilisation sur les droits humains, le VIH, la Violence basée sur le genre VBG, entre autres. Le local de l’ODELPA s’est transformé en un véritable hôpital, ce jour-là. Il était 8h30, lorsque les mamans ont commencé à défiler. Sur la cour de l’institution, elles sont éparpillées attendant impatiemment leur tour. Au bas des escaliers, est placée la salle de diagnostic, une infirmière contrôle la régulation des signes vitaux et remplit les dossiers médicaux, pour ensuite les acheminer aux médecins. La salle de conférence est fractionnée en plusieurs pièces afin de fournir les services de consultation. Une pharmacie a été également dressée a proximité là où les patientes se procuraient des médicaments qui leur ont été prescrits. « C’est devenu une tradition pour nous à l’ODELPA, en prélude de la fête des mères en Haïti, d’organiser une journée de consultation et de sensibilisation, en l’honneur de ces femmes vaillantes. Ce rendez-vous déjà vieux de 5 années, où des médecins venus de la polyclinique de Turgeau assurent le bon déroulement de ce clinique mobile. Cette année on avait prévu de recevoir une cinquantaine de mères, mais avec le lot de demande qu’on a reçu, on a dû doubler le chiffre », a confié Ficeline RATEAU, Présidente de l’ODELPA, aux travailleurs de la presse. Selon le numéro 1 de l’organisation, les soins de santé prodigués à ces mères sont totalement gratuits y compris les médicaments. Après chaque consultation, elles ont pu regagner leur demeure avec un kit nutritionnel et hygiénique. Sensibiliser pour une meilleure santé Au cours de cette journée, une séance de sensibilisation sur le VIH, les droits humains, la VGB, entre autres, a été à l’ordre du jour. Elle a été animée par l’assistante officière de communication de l’ODELPA, Esperancia Jean Noel. D’entrer de jeu, Mme Jean Noel, a fait le point autour de la violence, ses différentes formes et ses principales conséquences. « Selon les dernières statistiques, les femmes et les filles sont les plus catégories les plus frappées par ce fléau », a fait savoir Mme Jean Noel. « Quand vous êtes victimes de violence, éviter de garder le silence, il faut en parler à votre entourage. Le plus important c’est de vous rendre à l’hôpital dans un délai ne dépassant pas trois jours. De telles dispositions vous empêchera d’être contaminer par une maladie ou une infection sexuellement transmissible », a-t-elle poursuivi. La juriste a enchainé avec la question des droits humains. Elle a clairement fait comprendre que ces droits sont universels, indivisibles et inaliénables à la personne humaine, sans distinction aucune, peu importante le niveau économique et intellectuel, la race, le rang social pour ne citer que ceux-là. Ils permettent de protéger la dignité humaine contre tout arbitrage. Quel est le bilan ? « Cette journée est vraiment satisfaisante. Contrairement aux années précédentes, nous avons reçu beaucoup plus de patientes. Elles étaient plus d’une centaine, de tout âge : des jeunes, des femmes âgées et des femmes enceintes. Pour cette édition, nous avons reçu des cas fièvre, de grippe, entres autres, mais l’hypertension artérielle, les céphalées et l’insomnie sont prédominants. Cette montée est due au stress causé par la situation insécuritaire qui sévit dans le pays ces derniers jours », a relaté Dr Jasmine Jean Louis, médecin généraliste. La professionnelle de santé nous a relaté qu’après chaque consultation, des médicaments nécessaires ont été offerts aux patientes. Pour les cas qui exigent des suivis médicaux, elle les a conseillés de se rendre dans un hôpital. Le cas le plus marquant de la journée, selon Dr Jean Louis, est celui d’une adolescente de 15 ans, enceinte de cinq mois et n’a jamais vu un médecin durant sa grossesse. Cette activité a pris fin vers les 17h30. En dépit de la fatigue, on peut lire sur le visage des membres de l’ODELPA et des bénéficiaires la satisfaction d’une journée réussie. « Ce n’est pas ma première fois et je n’ai pas à me plaindre de la qualité des services. On m’a consulté et donné des médicaments. L’infirmière et les médecins, m’ont donné tout l’accueil que j’espérais. De plus j’ai reçu un kit alimentaire », a raconté Yolaine Paul. « Ici à l’ODELPA, on nous traite bien. Je suis à ma deuxième participation, je ne serais pas retournée si je n’étais pas satisfaite. Je félicite l’organisation pour ce geste assez louable » a répliqué Guirlaine Pierre, une autre bénéficiaire.

  • AJCDS , une organisation au service des femmes victimes de violences

    En prélude de la journée internationale d’action pour la santé des femmes, le lundi 27 mai 2024, en son local à Tabarre, l’association des jeunes contre la discrimination et la stigmatisation (AJCDS) a réalisé une séance de formation au profit d’une vingtaine de femmes. Ce sont, entre autres, des professionnelles du sexe et des membres de la communauté LGBTQI+. Cette initiative a été déroulée sous le thème : « impact de la violence basée sur le genre sur la santé des femmes ». Elle a pour objectif de faire ressortir les différentes conséquences de la violence. Aussi, de montrer l’importance de la santé dans l’épanouissement quotidien. Il est 9 :45, plusieurs femmes défilent et prennent place, avec enthousiasme, dans la salle de conférence de l’organisation. D’entrer de jeu, Lobens Cornet, le responsable de la section jeune, au sein de l’institution, a procédé aux propos de bienvenue, aux séances de présentation l'usage et aux attentes des participants. Entre temps, les panelistes s’installent : Johny Lafleur qui fait office du Président de l’AJCDS ; Vaginal Login, responsable des professionnelles sexuelles et Sulfanise Maruis, secrétaire adjointe du bureau. Sans plus tarder, Cornet a cédé la parole aux différents orateurs pour leur intervention. Défis confrontés par les femmes PS Vaginal Login connue sous le nom de Chinoudre, a passé en revue les différentes difficultés que font face les femmes PS dans le cadre de leur profession. « Nous les femmes PS, nous subissons toutes formes de violences au quotidien. Certaines fois, sur notre chemin, nous rencontrons des clients assez arrogants et dangereux. Ils nous manquent de respect, nous violent et nous maltraitent physiquement. L'un autre côté, nous sommes stigmatisées et discriminées par la société et même par les membres notre famille », a-t-elle déclarée avec une voix triste. Selon cette dernière, ces situations impactent grandement la santé physique et mentale de ces femmes. Certaines d’entre elles se replient sur elles même. Elles se laissent consumer par le coup et l’effet du coup. Par peur d’être pointées du doigt, elles refusent toute aide médicale et psychologique. « Pour tenter de rayer ces moments sombres de leur mémoire, ces PS s’adonnent à la consommation de la drogue telle : la marijuana, le tabac, l’alcool pour ne citer que ceux-là », dicte-t-elle. Quel support offrir aux professionnelles sexuelles victimes de violence ? Faisant office de responsable du secteur PS à l’AJCDS, Chinoudre a informé à l’assistance que les portes de cette association sont toujours ouvertes pour soutenir ceux et celles en proie à la violence. Pour illustrer, elle a révélé que pour aider ces martyres, elle les accompagne chez un médecin, puis les ramènent dans l’enceinte de l’établissement pour un soutien psychosocial. La violence, un poison pour la santé Sulfanise Maruis, est formatrice à l’AJCDS. Dans son intervention, elle a fait le point autour des impacts de la violence basée sur le genre (VBG). Pour asseoir son intervention, elle a procédé à la définition de certains concepts comme la santé, la violence et les différentes conséquences qui en découlent. Ensuite, la jeune femme a établi le lien existant entre eux. Selon cette dernière, la santé peut se définir comme un état de bien-être physique, moral, psychologique et économique. Cet état bien-être ne peut être dissocié. La violence est, de son côté, l’utilisation de force ou de pouvoir, physique ou psychique, pour contraindre une personne à agir contre sa volonté. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance, des pressions psychologiques, entres autres. « La violence est un poison pour la santé. Elle engendre des séquelles physiques, psychologiques et morales. Elle peut pousser la victime à la dépression. Dans certaines circonstances, la personne a un manque d’estime de soi, elle s’isole, évite tout contact avec le monde extérieur. On dénombre des cas ou les victimes se mutilent ou se suicident » a expliqué l’étudiante en médecine. « Garder le silence lorsque vous êtes victimes de violence, n’est pas la meilleure solution. Parlez-en à votre entourage pour avoir de l’aide », a-telle conseillé. Une heure d'horloge s'est déjà écoulée, l’ambiance régnant dans la salle est extrêmement chaleureuse, la fatigue est loin de la porte, le public est assoiffé de savoirs. Les deux premières présentations, ont fait surgir de multiples interactions. Lobens, en sa qualité de modérateur, a essayé de recadrer le débat pour ensuite inviter le numéro 1 de l’AJCDS de placer ses mots. Les expériences aident à mieux comprendre… Contrairement à ces prédécesseures, M. Lafleur n’a pas fait un grand étalage autour de la question. Il a simplement présenté ses expériences avec les PS, cette frange de la société, qui selon ses dires, est souvent victime de violence. « J’ai eu de très bonnes expériences avec les PS. Tout comme j’ai aussi connu de très mauvaises expériences avec elles. Je suis témoin de leurs maux dans le cadre de leur travail. Les stigmatisations et discriminations qu’elles subissent au quotidien. D’ailleurs, l’association a pris naissance avec les PS.Je suis très proche d’elles. En les approchant, je regarde la personne en soi, non la professionnelle. Cette personne devant jouir tous les droits édictés par le corpus juridique », a relaté le Président du Comité National de Plaidoyer et des Populations Clés. « Votre santé physique et psychologique dépend en premier lieu de votre personne. Vous devez tout faire pour avoir une bonne santé », a lâché Sulfanise pour clore cette journée suite aux battements des mains de l’assistance. Esperancia JEAN NOEL esperanciajeannoel@gmail.com

  • En route vers la 5 ème édition de la foire de santé d’ODELPA

    « Yon maman an sante se yon trezò anplis» ,tel est le thème retenu pour la 5 ème édition de la foire médicale de l’Organisation de Développement et de lutte contre la pauvreté, ODELPA. Cette activité se déroulera, le samedi 25 mai 2024, au local de l’institution, au numéro 16, angle Delmas 52 et 54. Elle est Financée par le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés UNHCR, l’ONU femme , ONUSIDA et la FOSREF. Cette initiative participe des activités de la fête des mères commémorée en Haïti chaque dernier dimanche du mois de mai. Elle a pour objectif de permettre aux mères vivant dans des communautés vulnérables de l’aire métropolitaine de Port-au- Prince ou dans les camps de déplacés, de bénéficier d’une journée de consultation et de sensibilisation. Le menu de cette foire de santé sera bien garni : consultation, dépistage des maladies cancérigènes chez les femmes (cancer du sein et du col de l’utérus), dépistage du VIH, kiosque d’informations sur la santé, la violence Basée sur le genre, les droits humains et le choléra. « Nous aurons à recevoir au maximum 100 mères issues de plusieurs quartiers défavorisés et des camps de déplacés... Cette journée visera à les sensibiliser sur les différentes formes de violences particulièrement, la violence basée sur le genre, les droits humains, et autres. Aussi, les bénéficiaires recevront-ils des kits hygiéniques et nutritionnels », a confié Sœurette Policar, directrice exécutive de l’ODELPA. Des médecins en provenance de la polyclinique de Turgeau seront présents pour assurer comme toujours la pleine réussite de l’activité. Ils auront à consulter ces femmes, faire des prélèvements médicaux, les prescrire des médicaments que nécessitent leur cas. Il est à souligner qu’elles recevront les médicaments sans avoir rien à verser. Tout le package sera gratuit. Cette activité commémorative tient lieu dans un moment ou le pays traverse une impasse difficile où les droits humains sont violés au quotidien particulièrement le droit à la vie et à la santé. Plus de 34 institutions sanitaires sont fermés, des pharmacies incendiées, une pénurie de médicaments est enregistrée, selon les dernières révélations des autorités sanitaires. Une situation très préoccupante ! Réalisée une telle activité c’est aider les catégories les plus vulnérables d’avoir une idée sur leur état de santé et de pouvoir assurer les suivis nécessaires si le besoin se fait sentir. A en croire la numéro 2 de l’ODELPA, au sein de l’institution, défendre les droits de la personne humaine et accompagner les catégories les plus vulnérables c’est un impératif. Ces derniers mois, il y a une montée des cas de violences, malheureusement, les femmes et les filles sont les plus victimes de ce fléau. « Former ces mamans et faire des tests de dépistage du VIH et du cancer du col de l’utérus contribue à la réduction de ces pathologies dans le pays. C’est permettre aussi à ces femmes d’avoir une large connaissance sur les modes de transmissions et les moyens de prévention du virus de l’immunodéficience humaine. Les sensibiliser sur l’importance des suivis médicaux », conclue Mme Policar Esperancia Jean Noel esperanciajeannoel@gmail

  • Célébration, en Haïti, de la 34e journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

    « Ne laissons personne de côté : Égalité, liberté et justice pour tous et toutes ».  C’est autour de ce thème que s’est déroulée, le vendredi 17 mai 2024, la 34e journée internationale contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie, en Haïti. Tenue à l’Hôtel Montana, à Pétion-Ville, cette activité visait à promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention en faveur de la communauté LGBTQI+. Cette activité a été organisée sous l’égide du Comité national de plaidoyer des populations-clés en Haïti (CNPPCH). Discours circonstanciels, panel de réflexion et de sensibilisation, partie musicale, chorégraphie et remise de plaques d’honneur ont ponctué la journée. Diverses personnalités du monde médical, des responsables des organisations de la société civile de défense des droits humains et des membres de la communauté, des représentants de l’Ambassade américaine en Haïti et de l’ONG World vision, ont pris part à cette festivité commémorative. IDAHOT et son évolution historique et sociale « Dans le temps, on considérait les personnes faisant partie de la communauté LGBTQI+ comme des malades mentaux, des gens n’ayant pas toute leur lucidité. », a évoqué Thara Saint- Hilaire, coordonnatrice générale de Gran Jipon, une organisation féministe et de défense des droits humains. Dans un envol historique, la militante a rappelé que la journée du 17 mai trouve en fait ses racines dans une décision prise par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en 1990, de supprimer l’Homosexualité de la liste des maladies mentales. « C’est pour commémorer cette date symbolique que le 17 mai a été choisi comme journée de sensibilisation et d’action contre l’homophobie.  Depuis sa création, elle a pris de l’ampleur. A partir de 2003, elle est célébrée dans 130 pays à travers le monde y compris dans des pays ou les actes homosexuels sont encore criminalisés. Nous autres en Haïti, la première commémoration a eu lieu en 2012 », a poursuivi Thara Saint-Hilaire. De manière très claire, la Féministe intersectionnelle a perpétué son discours en faisant comprendre à l'assistance que IDAHOT est une journée dédiée aux personnes LGBTQI+. En Haïti, en dépit des avancées réalisées au cours de ces dernières années dans le domaine du respect des droits humains, cette communauté est malheureusement toujours pointée du doigt.  Des membres de la communauté sont souvent victimes de violences physiques, verbales et psychologiques.  Cette date rappelle aussi que certaines actions doivent être posées dans l’objectif de permettre aux LGBTQI de jouir pleinement de leur droit. Propos de circonstances… Johnny Lafleur, Président du CNPPCH, a profité de l’occasion pour remercier tous les partenaires de cette structure qui ont contribué à l’avancement de la lutte dans le pays. « Le chemin est encore long, mais pour atteindre l’objectif visé, l'implication de chaque acteur est d’une importance capitale », a souligné celui qui est connu sous le nom de Ziane, au sein de la communauté des LGBTIQI+. De son côté, le président du Forum, Dr Fritz Moïse, dans ses propos de circonstances, appelle la communauté LGBTQI+ et les populations clés à l'union.  Derrière ses fines montures, d’une voix déterminée, il réitère son engagement à supporter la lutte de cette frange de la société.  « Vous lesbiennes, transgenres, homosexuels, et autres, vous devez vous unir de manière permanente dans cette lutte. Très souvent, on s’attaque à un sous- secteur de la communauté, vous devez vous rendre compte que, face à de tels actes, c’est toute la communauté qui est victime.  Votre lutte est difficile et fragile. Étant président du Forum, je tiens à vous dire que vous avez l’appui total du Forum et de ses différents partenaires pour mener à bien votre combat », a-t-il déclaré. La justice doit être pour tous et toutes Le thème de cette année pèse lourd. Il suscite un grand débat et provoque un éveil de conscience collective. « Parler de justice pour tous et toutes, ne doit pas être circonscrit à une simple journée commémorative.  Vous devez faire des plaidoyers partout où vous vous trouvez pour gagner cette bataille. Elle ne résume pas à une affaire pénale, dans laquelle vous êtes victimes et vous souhaitez que l’auteur de l'acte soit puni. Cette justice est distributive et commutative », a relaté avec rigueur la directrice pays de Housing Works, Dr Eva Marly Steide. Selon Dr Steide, pour rendre justice, on ne doit en aucun cas pas tenir compte de l'orientation sexuelle et de l’identité de genre d’une personne. Dans ses interventions, la médecin a invité la communauté LGBTQI et les populations clés à ne pas se confiner dans un cercle restreint et faire état des injustices subies mais plutôt de gagner les rues et les réseaux sociaux pour faire valoir leur droit et réclamer cette justice. Participer dans les affaires politiques du pays, un impératif Au cours de cette journée, un panel composé de : Thara Saint-Hilaire, lesbienne politique ; Edwine Boursiquot, économiste et militant des droits humains et Jhonny Clergé, modérateur, est constitué.  Les panélistes ont réfléchi sur la représentation politique des personnes LGBTQI+ en Haïti. Comment favoriser leur participation et leur leadership dans les instances décisionnelles ? Telle est la question qui a animé le débat. Face à ce sujet, les intervenants ont soulevé les défis auxquels les LGBTQI+ font face pour intégrer la sphère politique haïtienne.  Pour remédier à cette situation, ils proposent certaines mesures pouvant aider à briser cette barrière. Parmi lesquelles, encourager la politique inclusive, organiser des campagnes de sensibilisation pour informer la population sur les droits des LGBTQI+. Le CNPPCH a profité de ce moment pour décerner des plaques d’honneur à la responsable des services communautaires de GHESKIO, Dr Mureille Beck; au directeur administratif de l’organisation arc- en- ciel d’Haïti, Hérold Bellance et la présidente de KOURAJ, Hetera Estimphil, pour leur implication dans la lutte pour le respect des droits de la communauté en Haïti. Esperancia Jean Noel esperanciajeannoel@gmail

  • La violence sexuelle et basée sur le genre en nette augmentation en Haïti, ces derniers mois

    « La violence sexuelle et basée sur le genre a pris une proportion considérable dans le pays ces derniers mois ». C’est ce que révèlent les résultats d’une enquête réalisée par le cluster VBG en haïtien en partenariat avec le ministère de la condition féminine et des droits des femmes (MCFDF), au cours du premier trimestre de 2024. En effet, sur un total de 1793 cas de violences analysés dans le cadre de cette étude menée dans 6 sur 10 départements géographiques du pays, 80% ont été portées sur des femmes et 14% sur des filles, contre 5% sur des hommes et 1% sur des petits garçons. En ce qui a trait au taux de violences sexuelles, il est passé de 3 à 25%, au cours de la même période, précise ce rapport qui souligne la nécessité d’attirer l’attention sur ce fléau qui continue de dévaster la population haïtienne.

  • Cinq jours de travail sur l’élaboration des fiches de solutions de l’OCSEVIH

    A l’initiative de l’Observatoire Communautaire des Services VIH (OCSEVIH), près d’une quarantaine de moniteurs et coordonnateurs de zone, d’assistants de données et des membres de l’OCSEVIH, en présentiel et virtuel, ont participé du 15 au 19 avril 2024 à un atelier de travail autour de l’élaboration des fiches de solutions. Cette activité, déroulée, dans les locaux de l’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA), à Delmas, participe de la préparation des visites de solutions dans les sites de prise en charge des patients vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH) et des populations clés. Cette semaine de travail fait suite aux données collectées au cours du premier trimestre de l’année 2024. Elle vise entre autres, l’amélioration de la qualité des services offerts dans ces sites. A l’ouverture de l’atelier, la responsable des données, Joanne I. Hyppolite, dans son intervention, a montré l’importance de ce travail « Vous êtes tous et toutes des héros, malgré la situation sécuritaire et sociopolitique du pays. Vous avez pu braver le danger pour aller collecter des données dans les sites. Cela concerne même les zones à haut risque, des départements de l’Ouest et de l’Artibonite. Cette semaine de travail est d’une grande importance. Elle va nous permettre de mieux identifier certaines faiblesses qui existent dans les sites de prises en charge et de faire des propositions dans l’objectif d’améliorer la qualité des services offerts dans ces sites » a-t-elle fait savoir. Quelle a été la méthodologie utilisée ? Pour sa part, Jacques Georges Casimir, assistant des données à l’OCSEVIH, nous a informé sur les procédures mises en place, pour la pleine réussite du processus. « Après la phase des collectes de données, sur tout le département géographique du pays, on a analysé et interprété les informations collectées, les traduire sous forme de rapport montrant les résultats par établissement visité et consolider les données en informations au niveau national. Ces rapports ont été enregistrés dans la banque d’informations de l’OCSEVIH. », a-t-il souligné. Pour atteindre l’objectif visé, 5 groupes constitués de 7 participants chacun ont été formés. Ensemble, ils ont élaboré les fiches de solutions qui sont des documents rédigés à partir des éléments recueillis sur le terrain. Objectif : formuler des propositions en vue d’améliorer la qualité des services offerts aux PVVIH et aux Populations clés, dans les sites de prise en charge. Les suivis … Les 4 premiers jours de l’atelier étaient consacrés à la rédaction des fiches de solution. Le dernier, à la révision de ces fiches. Selon Casimir, cette étape revêt d’une importance capitale pour l'avancement du cycle de Community Led Monitoring (CLM). Elle vise à s'assurer que toutes les fiches de solutions correspondent aux problèmes existants dans les sites de prise en charge. Après cette phase, les responsables des données auront la responsabilité de les valider et de les inscrire dans la base des données de l'OCSEVIH (Commecare). « Dans les jours à venir les équipes de terrain vont être déployées sur tout le territoire national. Ces derniers vont retourner dans les sites pour faire part des différentes solutions proposées aux responsables des sites. Dans le cadre ces visites, les responsables auront à prendre des engagements en vue d’améliorer la qualité des services. Pour clore le cycle, on monitore l’implémentation des changements promis, c’est-à-dire, la mise en œuvre des engagements des décideurs à tous les niveaux et détermine si ces engagements ont l’effet escompté », a souligné l’assistant des données. En dépit des difficultés qui persistent dans certains sites, Casimir reconnait qu’il y a des engagements qui demeurent très complexes et qui ne sont pas non plus du ressort des responsables de ces sites. Ils sont plutôt de la responsabilité des bailleurs et des autorités publiques. Pour aller plus loin, il souhaite que le travail de l’OCSEVIH ne soit pas perçu comme une décision coercitive mais plutôt une stratégie visant l’amélioration de la qualité des services offerts aux PVVIH et aux populations clés. Esperancia JEAN NOEL esperanciajeannoel@gmail.com

  • Poursuite de l’atelier de préparation des fiches de solution à L’OCSEVIH

    Regroupés en petits groupes, autour des tables de travail. Avec eux, pour faciliter le boulot, feuilles de papier pour la prise de note, ordinateurs branchés sur l’internet pour faciliter la communication avec les participants qui sont à distance. La situation d’insécurité du pays l’oblige. A l'instar d'une salle de classe, la salle de conférence l'Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA) s'est transformée en un véritable atelier de travail. Nous sommes le mardi 16 avril 2024. Il est 11 heures du matin. L’ambiance est de plus en plus bruyante alors que chaque groupe s’active à préparer les fiches de solutions de l’Observatoire communautaire des services VIH (OCSEVIH). Cette journée d'activité s'ajoute à la semaine de travail réalisée pour remplir lesdites fiches afin de palier aux problèmes identifiés dans les sites de prise en charge des patients VIH et des populations clés. L’élaboration des fiches de solutions constitue la deuxième étape du cycle de travail de la surveillance dirigée par la communauté (SDC), en anglais Community Led-Monitoring (CLM). La première a été réalisée sur le terrain par les coordonnateurs et les moniteurs de zone, entre janvier et mars 2024. Il s’agit, entre autres, des données collectées sur le paquet de services de santé offerts aux patients VIH et aux populations clés dans les structures de prise en charge. Les informations collectées sont d’abord traitées pour être mises ensuite sous forme de rapport, disponible en tant réel sur le site de de l’OCSEVIH (www.observatoirevih-haiti.org). Bilan « 54 sites ont été monitorés à travers les 10 départements géographiques du pays pour 1901 personnes interviewées. Parmi elles, on compte 1358 PVVIH, 54 infirmières et 54 responsables de sites ». C’est en substance le bilan de cette enquête de l’Observatoire communautaire des services VIH, réalisée dans les sites de prises en charge des PVVIH et des populations clés. « Ce rapport concerne les données collectées pour le premier trimestre de l’année 2024, dans 54 sites répartis sur tout le territoire national », confié Jhonny CLERGER, membre du Groupe Communautaire Consultatif de l’Observatoire (GCC). Pour sa part, la directrice de données et stratégies Housing Works pour OCSEVIH, Joanne Isidor Hyppolite a énuméré certains problèmes rencontrés dans ces sites et qui méritent d’être solutionnés, pour une amélioration de la qualité de services offerts aux PVVIH et aux populations clés, dans les années à venir. Elle site entre autres, longue liste d’attente, lenteur dans les services de prise en charge, stigmatisation et discrimination à l’encontre des PVVIH et des populations, manque de respect de la confidentialité. En quoi consiste cette semaine de travail ? « Ici, comme vous voyez, nous avons la responsable de données, Mme Johanne I. HYPPOLITE, les assistants de données, les coordonnateurs et les moniteurs de zone et les membres du GCC. Nous travaillons sur les solutions à apporter dans les sites par rapport aux recommandations recueillies » a énuméré Jhonny. Ce travail d’implémentation s’achèvera jusqu’au vendredi 19 avril 2024 pour ensuite franchir l’étape des visites de solutions. « Après cette session de travail nous allons passer aux visites de solutions. Dans cette phase nous irons proposer aux responsables des sites les solutions sur lesquelles nous avons travaillé », a-t-il ajouté. Dès son lancement le 10 décembre 2020, à travers sa mission, L’OCSEVIH est l'une des stratégies les plus utiles pour améliorer la réponse liée au VIH. Un engagement qui consiste à permettre à ce que les PVVIH et les populations clés vivent dans la dignité et dans le respect de leurs droits. « Nous luttons pour un accès équitable du paquet sanitaire pour tous », conclut Jhonny Clerger. Marc-Kerley FONTAL marckerleyfontal@gmail.com

  • L'appui de l'ONUSIDA dans la mise en œuvre du programme de l'OCSEVIH

    «Dans la riposte au sida, les communautés sont les héros, par leur courage et leur sacrifice au quotidien. L'ONUSIDA est solidaire avec vous. Voilà pourquoi cette Journée mondiale de lutte contre le SIDA n'est pas seulement un moment pour honorer le leadership des communautés. Il s'agit d'un appel à l'action lancé aux donateurs mais aussi au gouvernement de tel sorte qu'ils puissent soutenir pleinement le travail vital des communautés et qu'ils éliminent les obstacles qui se dressent sur leur chemin. Merci de continuer à faire progresser la lutte contre le sida " Tels ont été les propos du directeur Pays de l'ONUSIDA en Haïti, Dr Christian MOUALA à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre 2023 à l'Hôtel Karibe Convention Center. Cette allocution axée sur le rapport publié par l'ONUSIDA le 28 novembre 2023 intitulé " Confier le leadership aux communautés " avait comme objectif de montrer que le sida ne pourra disparaître en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030 que si les communautés en première ligne reçoivent tout le soutien dont elles ont besoin de la part des gouvernements et des donateurs. C'est dans ce sens qu'ONUSIDA a supporté l'idée de mettre en place un observatoire pour renforcer la lutte contre le VIH. Une stratégie payante puisque plusieurs institutions travaillant avec les minorités se disent satisfaites de l'apport de l'observatoire dans le combat contre la stigmatisation et la discrimination. Témoignage de Johnny CLERGER sur l'apport de l'ONUSIDA à l'OCSEVIH " Si l'ONUSIDA n'est pas un bailleur de fonds direct, l'apport de ces spécialistes est d'une grande importance dans le soutien technique à l'OCSEVIH. Cette agence onusienne apporte des solutions dans le contexte de la situation haïtienne ", a indiqué le Vice-Président du Comité de Plaidoyer des Populations-clés en Haïti, également secrétaire général de l'Organisation Arc-en-ciel (ORAH), Johnny CLERGER. L'OCSEVIH a pour mission de surveiller la qualité de la prestation des services liés au VIH/sida et de résoudre les problèmes identifiés. Pour lancer les activités de l'OCSEVIH, le 10 décembre 2020, l'ONUSIDA avait joué un rôle capital dans l'établissement de ce programme. Pour Johnny, c'est une symbiose très bénéfique pour atteindre l'objectif des 95% d'ici 2030. " Notre relation avec l'ONUSIDA est tout à fait horizontale. Cette agence des Nations unies ne nous fait aucune imposition. On apprend d'eux et vice versa. Ce partenariat nous facilite les échanges avec les CLM des autres pays et aussi nous permet de tisser des liens avec d'autres organisations onusiennes telles l'UNICEF, l'ONUFEMME, l'UNESCO et bien d'autres ", a souligné M. Clerger, Il a aussi fait savoir si cette symbiose entre l'ONUSIDA et l'OCSEVIH continue sur cette lancée, d'ici 2030, on atteindra l'objectif des trois 95 dans tous les domaines notamment la santé, la culture, l'éducation et la lutte pour l'égalité. ORAH, une association au sein de l'OCSEVIH Pour illustrer ses propos, le secrétaire général d'ORAH met en exergue son expérience avec l'ONUSIDA au sein de l'OCSEVIH. Cette association a vu jour le 17 mars 2014 dans l'objectif d'éradiquer l'homophobie et la transphobie sur tout le territoire national par l'art et la culture. " Tout comme les autres associations,ORAH bénéficie l'espace de l'ONUSIDA quand on doit réaliser une activité. Il met à notre disposition toute une panoplie de techniciens pour nous aider dans l'élaboration des projets, faire des plaidoyers, réaliser des formations, des ateliers ", a conclu M. Clerger. Témoignage de Novia AUGUSTIN, présidente du Refuge des femmes Haïtienne (REF-HAÏTI) REF-HAÏTI tout comme ORAH est une association faisant partie de l'Observatoire communautaire des services VIH. C'est une structure créée en 2016 avec la mission de promouvoir l'autonomisation des femmes et des filles en Haïti. " REF-HAÏTI organise des activités d'autonomisation, d'éducation aux droits, à la citoyenneté des femmes. Nous réalisons aussi des programmes de développement à l'échelle communautaire pour les personnes vulnérables tant au niveau social, culturel, intellectuel et financier ", a indiqué la présidente de REF-HAÏTI. Novia AUGUSTIN est aussi responsable du secteur femmes au sein de l'OCSEVIH. Suite aux propos du secrétaire général d'ORAH, elle indique combien la présence de l'ONUSIDA est d'une importance capitale pour eux. " Dès la création de l'Observatoire communautaire des services VIH tant sur le plan technique que financier, cette agence onusienne appuie sans condition l'OCSEVIH dans son plaidoyer pour les services de soins de qualité. ONUSIDA est un membre fondateur de l'OCSEVIH et apporte un financement dans le paiement des consultants pour l'appuie de l'Assitance Technique a l'Observatoire. Marc Kerley Fontal

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