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  • Déroulement de la troisième phase du cycle du CLM : les visites de solutions

    « Depuis le mardi 17 août 2024, les différentes équipes de terrain du VIH sont déployés dans les dix départements géographiques du pays. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre des visites de solutions suite à la collecte des données dans les sites de prises en charges des PVVIH et des Populations Clés. Ce déploiement prendra fin le vendredi 27 août prochain », a relaté la coordonnatrice générale du Community Lead Monitoring (CLM), Soeurette Policar. Les visites de solutions constituent la troisième étape du cycle de CLM. Elles ont pour objectif de générer les solutions et les présenter, avec le rapport des enquêtes menées préalablement dans les sites de prise en charge. En effet, les équipes de terrain ont pour tâche d’identifier avec les responsables de ces sites ce qui peut être corrigé et proposer des pistes de solution dans le but d’améliorer la qualité des services offerts aux PVVIH. Les explications fournies par Mme Policar, les équipes de terrain sont composées de deux moniteurs, d’un coordonnateur et un membre de la société civile qui peut être, soit un représentant du Groupe communautaire consultatif (GCC), soit un membre directeur du comité du CLM ou un assistant des données. Cette démarche constitue de cette structure. Parallèlement, au cours de ces visites, on procèdera également à la tenue des focus groupes à travers plusieurs départements du pays (Ouest, grand-Anse, Artibonite et Nord-Est). Cette initiative relève à recueillir des informations relatives à la qualité des soins et services que les personnes infectées par le VIH et les populations clés reçoivent.

  • Visite de courtoisie du numéro 1 du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, HCR et du représentant de l’ONUSIDA à ODELPA

    Le vendredi 6 septembre dernier, une délégation du HCR et de l’ONUSIDA en Haïti a effectué une visite de courtoisie au siège de l’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté, à Delmas 54 & 56. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des relations de partenariat et de collaboration entre les trois institutions. Elle reflète la volonté de ces acteurs de lutter contre la violence basée sur le genre dans les communautés vulnérables de Port-au-Prince, par la sensibilisation et le renforcement des capacités des jeunes. Au cours de cette visite, les membres de la délégation ont eu l’occasion de rencontrer le responsable de l'organisation ainsi que d'autres membres de l'équipe chargée de la mise en œuvre du projet de sensibilisation, d’éducation, d’appui psychologique et de renforcement économique des jeunes issus des zones marginalisées de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. Les échanges ont porté sur l’impact à moyen et à long terme du projet sur les bénéficiaires et les perspectives futures. À noter qu’en l’espace d’un an et demi, environ 280 jeunes originaires de Cité Soleil, Croix des Bouquets, Tabarre, Saint Martin et Fort National, dans les communes de Port-au-Prince et de Delmas, ont été formés sur des thématiques liées à la violence basée sur le genre (VBG), le VIH, les droits humains, les techniques de communication sur les réseaux sociaux et l’entrepreneuriat. Les représentants des partenaires techniques de l’ODELPA ont vivement exprimé leur appréciation pour le travail accompli par l’organisation au profit des plus faibles. Ils ont également réaffirmé l’engagement du HCR et de l’ONUSIDA à renforcer cette collaboration pour atteindre les objectifs communs. La visite s'est conclue par une photo souvenir pour sceller ce lien renforcé entre ODELPA, l’ONUSIDA et le HCR.

  • Lancement officiel du Comité national représentatif de la Communauté Trans Haïtienne 

    L’hôtel El Rancho a accueillie, le mercredi 28 aout 2024, le lancement officiel du comité national représentatif de la Communauté Trans Haïtienne  (CNRCTH). Cette cérémonie a été déroulée en présence du Président du Forum de la société civile, Dr Fritz Moise ; la Directrice exécutive de l’Organisation de Développement et de lutte contre la Pauvreté (ODELPA), Madame Sœurette Policar ; la Directrice pays de Housing Works, Dr Eva Marly Steide ; des représentants de l’ambassade des États-Unis d’Amérique et du Mexique ; des membres et leaders de la communauté LGBTQIA+, des leaders de la société civile, entre autres. Elle visait à faire découvrir au grand public cette structure fraichement créée et ayant pour but de lutter contre la discrimination et la stigmatisation auxquelles sont victimes les personnes Trans au sein de la société.   En effet, le CNRCTH compte 5 membres issus de plusieurs organisations distinctes : l’Action Citoyenne pour l’Egalite sociale en Haïti (ACESH), Organisation Trans d’Haiti ( OTRAH) , Kouraj pou pwoteje Dwa Moun (KOURAJ), Action Citoyenne pour l’Intégration des Femmes Vulnérables Haïtiennes (ACIFVH) et l’Organisation Socio-Culturelle pour la Protection des  Droits Humains en Haïti ( OSCPDHH). Du haut de la pyramide, se trouve Francesca Juliyanah BUTEAU, Présidente ; Dominique ST-VIL, Responsable de l’administration ; Hetera Saskia Caila ESTIMPHIL, Responsable des Finances ; Carla THELUSMA, Responsable de la logistique et Dave B. Lucas, Délégué. Ils sont mandatés pour une durée de 5 ans, renouvelable.    La mission de la CNRTH est de faire des plaidoyers pour la reconnaissance et la protection des droits de cette frange au niveau national et international. Cet organisme coiffe le Réseau National de la Communauté Trans Haïtienne (RNCTH), cette structure déjà existante et qui poursuit l’objectif de regrouper les différentes associations et personnes Trans dans tous les départements géographiques du pays afin de créer un environnement plus inclusif et sécuritaire pour ces derniers.    La création du CNRCTH, une réponse contre la transphobie    Du haut de l’estrade, cernés de regards, d’une voix assez forte, le numéro 1 du comité a qualifié ce jour d’historique. Selon cette dernière, ce jour ne se résume pas seulement au lancement de cette nouvelle structure, il se veut plutôt être un pas en plus vers la révolution pour la visibilité, la dignité et le respect des droits des personnes Trans en Haïti. La création de ce comité est le résultat des décennies de luttes, de sacrifices, et de rêves longtemps refoulés.    « Nous vivons dans un pays où l'homophobie et la transphobie ne cessent de croître. Chaque jour, nous sommes confrontés à la violence, à la discrimination, à l'injustice. Nos corps sont battus, nos esprits brisés, nos âmes torturées par une société qui refuse de nous voir comme des êtres humains à part entière. Nous sommes trop souvent réduits à des objets de haine, à des cibles faciles pour ceux qui cherchent un exutoire à leur ignorance et à leur peur. La situation est alarmante. Le taux de violence contre les personnes trans atteint des sommets inacceptables. Nous vivons dans l'insécurité, nous craignons pour notre vie, non seulement à cause de notre identité, mais aussi à cause d'une société qui, trop souvent, ferme les yeux sur notre souffrance », a relaté Francesca Juliyanah BUTEAU.   Et de poursuivre : « Le CNRCTH n'est pas seulement une structure pour les personnes trans, c'est une structure pour toute la société haïtienne. Parce que notre combat n'est pas un combat isolé, c'est un combat pour les droits humains, pour la justice, pour l'égalité. C'est un combat pour une Haïti où chacun, quelle que soit son identité de genre, son orientation sexuelle puisse vivre librement, sans peur, sans haine, sans discrimination ».   S’engager dans la lutte, un impératif     De son côté, Dominique ST-VIL, dans ses allocutions, a incité les hommes trans à s’engager dans la lutte contre la transphobie et aussi de participer dans les activités relatives à la sensibilisation et la promotion de la transidentité. Aussi, développent-ils des moyens stratégiques de plaidoyers auprès des institutions publiques et privés pour le respect de la dignité sociale de cette catégorie. Au cours de la cérémonie, nombreuses sont les personnalités qui ont salué l’initiative de ces personnes trans qui se sont armées de courage et de détermination pour défendre la cause de leurs pairs malgré le poids des stéréotypes. A en croire les membres de ce corpus, le lancement de cet évènement marque le début d’une nouvelle ère pour les femmes et les hommes transgenres dans le pays.   Esperancia JEAN NOEL esperanciajeannoel@gmail.com

  • Sous l’emprise de la violence, les jeunes brisent la glace

    « Les violences basées sur le genre (VBG) naissent à partir des inégalités entre les sexes, l’abus de pouvoir et les normes néfastes. On dénombre différents types (physiques, économiques, sexuelles, verbales et autres) et peuvent avoir de graves conséquences sur votre vie, votre avenir, votre santé et même la société », a déclaré Madame Daïka FANFAN, intervenant à la dernière journée de formation, le vendredi 26 juillet 2024. Cette activité a été réalisée par l'Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA), du 23 au 26 juillet 2024, en son local. Supportée financièrement par le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR), cette deuxième cohorte a accueilli une trentaine de jeunes en provenance de Fort-national et Saint Martin. Intervenant sur les VBG et ses corollaires, la facilitatrice a mis un accent particulier sur les types et les formes de violences également les conséquences qui en découlent. Elle a proposé des travaux de groupes permettant à l’assistance de distinguer la typologie de ce fléau dont la majorité des victimes sont des filles et des femmes. Madame FANFAN, n’a pas raté l’occasion de prodiguer quelques conseils aux bénéficiaires. « Lorsque vous êtes victimes de violences, peu importe sa forme, ne gardez pas le silence. Parlez-en à votre entourage pour trouver de l’aide », a-t-elle relaté. Une présentation qui a poussé certains participants de rompre le silence. Avec beaucoup d’émotions, ils ont partagé leurs histoires. Certaines plus tristes et poignantes que d’autres. Le tableau sombre de Nancy « Nous sommes en 2016, il était 4 heures environ, en sortant du travail, en compagnie de ma cousine, arrivées sur la route de Delmas, nous avions été attaquées par des hommes armés. Ils nous ont braqué et nous ont demandé nos valises. Ma cousine s’est vite pliée à leur volonté, moi j’ai résisté, parce-que je sais combien c'est difficile d’obtenir des documents relatifs à l’identité en Haïti. Ce jour-là, j’ai vécu un enfer que je m’en souviendrai jusqu’à ma mort », a-t-elle balbutié pour éviter de fondre en larmes. Avant de continuer, elle a émis un grand soupir : « Je me suis fait bastonner pendant plusieurs minutes, au final on m’avait pris la valise. Et j’avais tout perdu. Ma cousine, quant à elle a été tombée en syncope. Elle a rouvert les yeux le lendemain à l’hôpital. Depuis, je me suis dit que je dois laisser le pays, pour essayer de dissiper cette douleur ». Nancy n’a pas connu une enfance facile. Fille d’un homme marié, elle a dû vivre avec sa belle mère pour que ce dernier puisse répondre à ses obligations paternelles. La vie ne lui a pas souri, des jours sombres ont marqué son existence dans cette maison. on pouvait lire sur son visage les douleurs ressentis dans ce chapitre de sa vie. Mere de deux enfants, Nancy réside à Fort-national. Aujourd’hui, elle effectue des activités commerciales pour subvenir à ses besoins et ceux de ses deux filles. « Je ne me résume pas à l’idée d’être entretenue par un homme. J’ai appris à me débrouiller seule. Quoique l’insécurité est criant dans la zone, je fais de mon mieux pour protéger ma progéniture et les offrir une vie meilleure » a-t-elle émis dans un brin d'espoir. L’assaut de la violence, d'autres témoignages « Dans mon quartier la violence se voit à l’œil nu, les hommes lourdement armés font la parade à longueur de journée » a confié Tara, une autre participante. Âgée de 24 ans, elle habite à la rue des arts plastiques, un quartier du bicentenaire. Étudiante finissante en assistance administrative, c'est un périple pour elle d'effectuer des allers-retours entre sa maison et l’université. « Je ne me sens pas bien, je suis impuissante face à une telle réalité. En tant que jeune femme, je me sens vulnérable face à la violence. Cela me perturbe énormément », nous a-t-elle confié. Pour Joseph qui vient de la rue des Remparts, au bas Bel-Air, la situation n’est pas trop différente « Je fais face personnellement à la violence psychologique. De temps à autres, des détonations d’armes à feu retentissent dans la zone. Je ne cesse de voir des jeunes passer de vie à trépas sous mes yeux, pourtant ils n’avaient pas encore vécu leur temps destiné. On se lève chaque jour en se demandant qui sera le prochain cible », a-t-il déclaré en essayant de dissimuler la crainte qui se lit sur son visage. Nancy, Tara et Joseph :des noms d’emprunts Marc-Kerley FONTAL marckerleyfontal@gmail.com

  • Former les jeunes sur les droits humains, un impératif pour ODELPA

    « Les droits Humains sont les droits que nous avons tout simplement car nous existons en tant qu'êtres humains ; ils ne sont conférés par aucun État. Ils sont fondés sur l’idée que toutes les personnes sont égales et en droit d’être traitées avec dignité et respect, quels que soient leur race, leur sexe, leur genre, leur âge, leur religion, leur handicap ou toute autre caractéristique. Ils sont universels et inaliénables inhérents à chacun et ne peuvent donc être transférés ou perdus », a expliqué M. Sadrack Rateau, formateur en droits de la personne humaine. Il a tenu ses propos lors de son intervention sur les droits humains dans la troisième session de formation, le mardi 6 aout 2024. Cette assise est réalisée par l’Organisation de Développement et de lutte contre la Pauvreté (ODELPA), à Delmas. Elle est financée par le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés au profit d’une trentaine de jeunes issus de plusieurs quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince particulièrement Fort National et Saint Martin. Projecteur allumé, micro en mains, M. Sadrack a enchainé avec les différentes normes internationales et nationales protégeant les droits humains. Pour illustrer, il a cité la déclaration Universelle des droits de l’homme de 1948, considéré comme étant le premier document juridique en la matière ; le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, deux instruments constituant la Charte internationale des droits de l'homme. Il a également mentionné la Constitution Haïtienne amendée de 1987, entre autres. « À côté des droits, il existe également les devoirs. Ce sont les obligations particulières et concrètes que chaque citoyen doit remplir. En d’autres termes, on peut dire qu’ils sont ce à quoi chaque individu est tenu de respecter par rapport à une disposition législative et règlementaire, la morale, sa situation personnelle, sa profession, ses responsabilités », a relaté le facilitateur. A cette phase de la présentation, des questions, des commentaires et des suggestions sont venues de part et d'autre. Les participants ont interrogé les actions silencieuses de la puissance publique face à la montée exorbitante de la violation généralisée orchestrée par les groupes armés dans le pays. On pouvait lire sur certains visages de la frustration, de la colère et sur d’autres de la peur. « En dépit de tout cet arsenal juridique, pourquoi les droits des haïtiens ne cessent d’être violés au quotidien ? », a lancé un participant. Pour répondre, M. Rateau a fait savoir que s’il y a autant de violation en matière des droits de la personne humaine, c’est parce que l’État a failli à sa mission. Il ne répond pas à son obligation qui consiste de garantir et de veiller au respect de l'ensemble de ces droits, conformément aux prescrits de l'article 19 de la loi mère haïtienne. Néanmoins, certaines personnes, prennent également le malin plaisir de passer outre de leur limite. Clin d’œil sur les droits des populations clés La deuxième partie de l’exposé était particulièrement consacrée aux droits des populations clés et de la communauté LGBTQIA+. Pour permettre à l’assistance de saisir les notions, M. Rateau a pris le soin de définir les concepts essentiels. « Les populations clés sont les personnes les plus exposés aux IST, VIH/MST. Par ailleurs, la communauté LGBTQIA+ composée des lesbiennes, des gays, des bisexuels, transgenres et autres sont également victimes de discriminations et de stigmatisations au sein de la société. Leurs droits sont de plus en plus violés en raison de leur sexe, leur genre, leur âge, leur handicap, leur orientation sexuelle entre autres. Ils n’ont recours qu’aux organisations de la société civile pour les défendre face aux stéréotypes », a déclaré le militant des droits humains. « Partant du principe de l’universalité des droits humains, ces personnes ont le droit d’être traitées avec respect, dignité, ayant accès aux privilèges accordés à tout être humain, telle : l’alimentation, l’éducation, la santé, les loisirs, pour ne citer que ceux-là. Ils ne doivent être victimes d’aucun acte discriminatoire et stigmatisant », a-t-il poursuivi clore la journée. Esperancia Jean Noel esperanciajeannoel@gmail.com

  • Session de formation à l'ODELPA, les jeunes s'expriment.

    Session de formation à l'ODELPA, les jeunes s'expriment. L’insécurité est monnaie courante en Haïti depuis des lustres. A partir du mois d'Aout 2023, il détient son pic. Au sein de la capitale, plusieurs quartiers sont devenus captifs des hommes lourdement armés. Les maisons parties en fumées, les personnes chassées de leur domicile, les familles divisées, un bilan alarmant qui alourdit le taux de la violence sexiste. Pour pallier à cette situation, l’organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA) lance une campagne de sensibilisation, d’éducation, d’appui psychologique de Juin à Août 2024 au profit de 120 jeunes. Ce programme financièrement soutenu par le Haut-Commissariat des Nations-Unis pour les Refugiés (HCR), vise ceux issus des quartiers vulnérables. Première session de formation Du 25 au 28 juin 2024, ODELPA a réalisé la première session avec 30 jeunes, résidents particulièrement à Fort National et à Saint Martin. Au cours de ces quatre jours, l’entrepreneuriat, le VIH, la chimie cosmétique, les VBG et les techniques de communication sur les réseaux sociaux, l’élaboration de plans d’affaire, ont été, en parties les différentes thématiques traitées. Un cursus bien rempli, des méthodes participatives et inclusives proposées par les facilitateurs ont permis aux bénéficiaires de vivre un moment enrichissant. Une session qui crée de nouvel businessmen Lovema THIMOTEE s’exprime : « Je tiens à remercier ODELPA et tous les partenaires qui ont contribué à la tenue de cette initiative. Pendant ces 4 jours, j’étais dans mon assiette, j’ai acquis beaucoup de connaissances », a déclaré l'une des plus éveillée de cet atelier. Parmi toutes les nouvelles connaissances acquises, la jeune femme de 28 ans a ses préférences et nous dit pourquoi. « Toutes les présentations me seront très utiles d'une manière ou d’une autre tout au long de ma vie. Mais la chimie cosmétique me tient à cœur. Après avoir suivi une telle séance, je me vois déjà comme une businesswoman. J’aurai une rentrée économique, je serai autonome et indépendante en tant que femme », a-t-elle affirmé. Une session qui peut freiner des dérives Toujours en quête d’informations, notre micro baladeur a atterri vers celui qui vient de Delmas 24, James CHARLECIN. Ses propos ne sont pas différents de Lovema. « C’est une très belle initiative de l’ODELPA et de l’HCR », nous a-t-il confié à travers un large sourire. À côté de la chimie qui peut lui procurer de l'argent, il a mis accent sur la communication sur les réseaux. Maintenant, il sait comment mieux utiliser chaque plate-forme social, ce qui lui permettra de mieux gérer son audience. Avant de s’éclipser il démontré l’importance de cette formation en se référant sur sa zone. « Par rapport à la situation insécuritaire du pays, réaliser des séances de formations pour les jeunes sur le VIH, les VBG et autres, peut contribuer à la réduction de la violence dans la société. Beaucoup de jeunes sauront mieux se protéger contre les infections et les maladies sexuellement transmissibles, une grossesse précoce ou autres, de tels dérives qui font la une dans mon quartier ». La mission doit continuer Fabienne BOLIVAR, la représentante de la Fédération des Organisations Religieuses pour le Respect des Droits Humains (FEDORREH), quant a elle pense que ODELPA doit continuer avec cette initiative afin de toucher plus de jeunes. Bien qu'elle promet de partager au sein de son organisation, son quartier, sa famille, toutes les notions qu'elle vient d'emmagasiner. Les réactions ont été nombreuses, plusieurs participants, ont démontré au cours de cette balade leur ambition de se lancer dans le monde du business. De juin à Août 2024, en quatre cohorte, 120 jeunes seront outillés à travers cette campagne. À la fin, un concours sur le plan d’affaire sera lancé. Les gagnants de cette épreuve, bénéficieront d’un fond pour démarrer une petite activité génératrice de revenus. Renforcer la capacité technique et économique des jeunes, c'est l’arme utilisée par l'ODELPA pour combattre ce flux qui s'y installe en maître et seigneur au sein de la haïtienne. Marc-Kerley FONTAL Marc-Kerley FONTAL marckerleyfontal@gmail.com

  • Le VIH fait débat à la deuxième cohorte de formation à l’ODELPA

    « Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est un virus qui attaque le système immunitaire d’une personne. Les plus touchées sont les cellules CD4 (globules blancs) qui jouent un rôle essentiel dans la protection de l’organisme humain contre les infections. En revanche, le sida, est la forme avancée et sévère de l'infection du VIH. En d’autres termes, c’est le stade grabataire du VIH. Ce qui implique qu'une personne peut être atteinte du VIH sans jamais arriver au stade du SIDA », a lancé Mme Esperancia JEAN NOEL. Ces propos ont été prononcés lors de son intervention à la deuxième cohorte de formation realisée par l’Organisation de Développement de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA), le mardi 23 juillet 2024. Cette activité déroulée dans la salle de conférence de l’institution, a accueille une trentaine de jeunes. Ces derniers sont issus des sections communales de Fort National et de Saint Martin. Cette assise, supportée financièrement par Haut-commissariat des Nations Unis pour les réfugiés, s’inscrit dans le cadre de la campagne de sensibilisation, d’éducation, d’appui psychologique et de renforcement économique. Les modes de transmission du VIH « On dénombre trois modes de transmission du VIH : d’une mère infectée à son enfant ; lors d’un rapport sexuel non protégé; par l’utilisation d’une même seringue pour l’injection de drogues entre plusieurs personnes. On peut dire alors, que le virus se transmet dans les liquides corporels d’une personne infectée, tels : le sang, le lait maternel, le sperme et les sécrétions vaginales. Ce qui implique qu’une personne ne peut pas être infectée par le partage de nourriture, des baisers, des étreintes, des piqûres d’insectes, un simple contact ou autres », a expliqué l’assistante Officière de Communication de l’ODELPA. Les interactions Suite à cette approche plusieurs interrogations ont été soulevées par les participants : « Est-ce que le VIH se partage lors de fellations ou des cunnilingus? », a demandé Emmanuel GISTABE, un participant très éveillé. Oui et non a répondu la facilitatrice. « Vous savez que le virus a besoin d’une porte d’entrée. Si la bouche de la personne qui effectue l’acte sexuel a une blessure et son partenaire vivant avec le virus jouit dans sa bouche, il y a possibilité de contamination. Dans le cas contraire, non ». Moyens de prévention L’abstinence, l’utilisation des préservatifs lors des rapports sexuels, la prophylaxie pré et post exposition (PrEP, PEP), la fidélité réciproque, la Prévention de la Transmission de la Mère à l’Enfant (PTME), sont, entre autres, des méthodes de préventions liées au VIH, citées par la facilitatrice. Selon les explications fournies par Mme JEAN NOEL, la Prophylaxie Préexposition (PrEP) est une méthode de prévention récente suivant laquelle une personne séronégative utilise des antirétroviraux régulièrement pour réduire son risque d’infection au VIH. Elle est recommandée à toutes personnes à risque de contacter le VIH. On peut citer : les populations clés (HARSAH, transgenres, professionnelles de sexe, prisonniers), les couples sero-differents. Tout adulte ou adolescent indépendamment de leur orientation sexuelle ayant un comportement à risque, les utilisateurs de drogues injectables entre autres. Elle peut réduire de plus de 90% le risque de VIH par transmission sexuelle chez toutes personnes à risque lorsqu’elle est prise telle que prescrite. Sa posologie dépend de sa mode de dispensation ou de la méthode employée. « Une personne sous PrEP, doit-elle aussi utiliser le préservatif ? », a soulevé un autre participant. « Oui, puisque la PrEP constitue une barrière seulement contre le VIH. Elle laisse rentrer dans l’organisme toutes autres infections ou maladies sexuellement transmissibles », a répondu Mme JEAN NOEL. « La PrEP n’empêchera pas à une femme de tomber enceinte vue quelle n’a pas un effet anti-contraceptif », a-t-elle ajouté. Le temps passait au galop, mais les bénéficiaires ne s’étaient pas exténués. Pendant plus de deux heures la juriste a fait lumière sur cette pathologie, démystifié les mythes et démontré les nouveaux espoirs. Un sujet qui intéressait plus d’un. À la suite du module une discussion animée s’ouvrait ensuite entre les participants sur le sujet pendant plusieurs minutes. Marc-Kerley FONTAL marckerleyfontal@gmail.com

  • Clôture de la dernière journée de formation à l’ODELPA

    « La violence basée sur le genre ou la violence sexiste nait entre les inégalités entre les sexes , l’abus de pouvoir et les normes néfastes », a déclaré Mme Daika FANFAN, lors de la dernière journée de formation, ce vendredi 26 juillet 2024. Cette activité s’est déroulée sous l’égide de l’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté ( ODELPA) ,avec l'appui financier du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés.Déroulée en son enceinte, elle vise à renforcer la capacité de 30 jeunes issus des quartiers vulnérables. La présentation de Mme Fanfan s’articulait autour de la Violence Basée sur le Genre (VBG) et ses corollaires dans la société haïtienne. La secrétaire de l’ODELPA a également mis accent sur la Protection contre l’exploitation et l’abus Sexuels (PSEA). « Lorsque vous êtes victimes de violences, peu importe la forme, ne gardez pas le silence, vous devez en parler à votre entourage pour avoir de l’aide : sociale, judiciaire ou juridictionnelle », a conseillé la facilitatrice aux bénéficiaires. La deuxième partie de cette journée a été consacrée au Micro- crédit. Elle a été assurée par Mme Charline Joseph, une experte dans le domaine. L’intervenante a minutieusement présenté l’importance d’un crédit dans une entreprise et chaque étape pour l’avoir.

  • L’entreprenariat au cœur des formations à ODELPA

    Ce jeudi 25 juillet 2024, marque la troisième journée de la session de formation réalisée par l’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA), au profit de 30 jeunes en provenance de plusieurs quartiers vulnérables de Port-au-Prince. Cette journée est entièrement consacrée à l’entreprenariat. Animée par M. Louiny Fontal, officier de communication de l’ODELPA, elle vise à mieux outiller ces bénéficiaires à faire face aux aléas de la vie. « Qu’est-ce qu’un business ? », telle a été la question avec laquelle l’intervenant a commencé son exposé. Selon M. Fontal : « business », vient de deux mots anglais : busy =occupation et Ness = action, mouvement. Le mot business fait référence à toutes occupations liées aux affaires commerciales et financières dans le but de générer le maximum de profits ». Pour continuer avec son intervention, M. Fontal a présenté les différentes raisons devant pousser une personne à se lancer dans le monde de l’entreprenariat : « Avoir votre propre business vous rend indépendant, il vous permet de mettre en valeur votre créativité et votre talent. Il vous permet également de faire quelque chose que vous portez à cœur en saisissant une opportunité générant des revenus », a-t-il déclaré. Projecteur allumé, plumes et cahiers à la portée des participants, à l’instar d’une salle de classe, l’ambiance est studieuse et très chaleureuse. Ces derniers notent, interrogent et interagissent aux questionnements du Secrétaire Général du Réseau Haïtien des journalistes de la Santé (RHJS). Bien gérer son business, une obligation Le passionné du journalisme, a beaucoup insisté sur la différenciation entre une envie et un besoin. Deux concepts, certaines fois, qui peuvent conduire à la faillite d’une entreprise si on les confond « Un bon entrepreneur doit toujours distinguer un besoin d’une envie. Cela lui permettra de faire une bonne gestion de son business. Un besoin peut se définir comme un élément nécessaire à la vie, un élément qu’on ne peut pas s’en passer. Par contre, une envie est le désir ardent de posséder quelque chose mais qui n’est obligatoire », a fait savoir M. Fontal. Pour mieux asseoir ses propos, l’intervenant a fait allusion à la pyramide des besoins, connue sous le nom de pyramide de Maslow, une représentation de la hiérarchie des besoins. Au bas de l’échelle se trouve les besoins psychologiques, suivis des besoins de sécurité, d’appartenance, d’estime de soi et d’accomplissement. Selon cette figure, tous les besoins sont continuellement présents, mais certains sont plus importants que d’autres certaines fois. L’officier de communication, pour permettre aux participants de mieux cerner chaque point de son intervention, a adopté la méthode participative. En effet, Ce dernier a utilisé des exemples factuels et quotidiens pour illustrer. Il a aussi demandé à ces jeunes de présenter certains faits dans l’objectif de tester leur niveau de compréhension. D’une voix résonnante, M. Fontal a également profité de l’occasion pour inculquer quelques conseils aux jeunes. « Une personne voulant se lancer dans un business doit apprendre à saisir les opportunités. Parler d’opportunité, cela désigne un ensemble de possibilités qui prouve qu’il y a lieu de créer un business qui rapporte financièrement. On dénombre trois facteurs d’opportunités. D’une part, la demande ; D’autre part, la capacité ou la volonté des clients de payer les services ou les biens offerts et enfin, la concurrence qui peut être directe ou indirecte ». Et de poursuivre : « en business, vos actions doivent être rapides. Il faut toujours poser des questions, à partir des différentes réponses, des idées des business feront surface . Toute opportunité de business se base sur une idée. C’est pourquoi il est important de transcrire ces idées dans un carnet pour ne pas les oublier. En business, tout doit être écrit ». Cette activité est financée par le Haut-Commissariat des Nations Unies. Elle s’inscrit dans le cadre de l’exécution du projet visant à renforcer la capacité des participants pour une diminution de la violence dans les zones sous le poids de ce fléau. À la fin de cet atelier de formation, un concours basé sur l’entreprenariat et les micro-crédits sera lancé. 70 parmi les 120 participants des quatre sessions seront choisis et bénéficieront d’une enveloppe soit pour renforcer leur business soit pour créer leur entreprise. Esperancia Jean Noel esperanciajeannoel@gmail.com

  • Séance de formation en faveur des membres d’organisation de la société civile.

    Dans le cadre du projet CARICOM-PANCAP, le jeudi 16 mai 2024, en son local à Pétion-Ville, Housing Works a réalisé une séance de formation au profit d’une quinzaine de membres d’organisation de la société civile. Patronnée par le Centre d’orientation et d’investigation (COIN), cette journée avait pour objectif d’améliorer les compétences des associations en matière de plaidoyer. Un maillon clé de la chaîne de réduction des cas de contamination liés au VIH selon les objectifs de développement durable ODD, d'ici 2030. 10 heures tapante, la formation s'est lancée. À la genèse, les séances de présentation d'usage, les règles du jeu ont fait office de préliminaires sous l’égide de Thara Layna M. SAINT HILAIRE. « Quand vous entendez plaidoyer, quel est le premier mot qui vous vient en tête ? » a- t-elle demandée afin d'introduire le premier débat de la journée. À tour de rôle les participants ont donné leurs impressions : Plaider, stratégies, assistance, aide, personne, sont entre autres les différentes réponses proposées. Si pour chacun ce mot avait un sens particulier, la Coordonnatrice Générale de Gran Jipon, en a fait le point. « Le plaidoyer est une fonction essentielle au sein de la communauté. Il est incontournable pour agir sur des problématiques de la vie de tous les jours » a-t-elle déclarée. Que ce soit pour un problème insuffisamment pris en compte ou des actions priorisées qui ne sont pas les bonnes, les motifs qui conduisent à une stratégie de plaidoyer sont multiples. Il peut prendre aussi des formes très variées et est d'autant plus efficace qu'il se traduit par des stratégies combinées en fonction des publics visés, des sphères d'influence qui ont chacune leurs spécificités. Quel sont les techniques de plaidoyer efficaces ? Quelles stratégies utilisées ? Tout au long de cette séance de formation, Jean Michael MEME a apporté les réponses adéquates. En amont, l'étape préalable du plaidoyer se porte sur le fait de se former, s'outiller et se documenter sur les démarches à entreprendre. Comme tout projet, MEME a pertinemment montré combien il s'inscrit dans un cycle de planification « SMART » Spécifique, Mesurable, Accessible, Réalisable et temporellement définie. Quelles méthodes suivre ? Pour mener un plaidoyer selon les normes, a présenté MEME, il faut premièrement identifier les problèmes et ses déterminants, les éléments à « plaider » en s'appuyant sur des faits, des données avérées ou probantes au sein du groupe cible. Deuxièmement, analyser l'environnement social et politique afin d’identifier les cibles pertinentes, les échelles du plaidoyer (local, national…), les pouvoirs et les influences. Définir des objectifs et les changements attendus constituent la troisième étape. Quatrièmement, trouver des alliés, créer des coalitions et définir l'argumentaire, le message en fonction de chaque cible. Cette étape implique également l’identification au préalable de la forme (pétition, tribune, communiqué de presse, manifestation…) et de l'agenda. Cela nécessite de formuler clairement le changement souhaité et le délai en rapport avec les objectifs fixés. Enfin, il faut identifier les opportunités. Suivre et évaluer les actions de plaidoyer dans le temps. Les participants étaient attentifs à ces deux présentations successives. MEME a associé à ses propos avec une méthode d’apprentissage hors du commun en faisant répéter chaque terme clé à travers des jeux. Un exemple de plaidoyer en Haïti À 13 heures, la fatigue guette, plus déterminée que jamais Thara remotive son public à travers un modèle de plaidoyer réussi en Haïti. Depuis des lustres, les femmes entreprennent plusieurs combats afin de faire valoir leur droit au sein de la société Haïtienne. Les efforts consentis ont mené à plusieurs changements. Au regard de la loi, la violence sur la femme dans le temps pesait moins lourd qu’une feuille. Un constat qui a suscité divers plaidoyers. « Diverses thèses servaient de référence pour mener cette lutte, mais la Convention de Belém do Pará, ratifiée par l’État haïtien le 2 juin 1997 reste et demeure une arme tranchante » a-t-elle ajoutée. Etant l’instrument ayant recueilli le plus grand nombre de ratifications dans le Système interaméricain, l’adoption de cette Convention reflète une préoccupation uniforme à travers le Continent américain au sujet de la discrimination à l’égard des femmes. Elle fait le lien entre la discrimination et la violence faite aux femmes et de la nécessité d’adopter des stratégies intégrées conçues pour prévenir, sanctionner et éliminer ces deux problèmes alarmants. « Malgré cette convention, il y eut toujours des difficultés pour sanctionner les bourreaux. L’Etat Haïtien ne s’était pas vraiment positionné sur ce point. Ce qui a nécessité de nouvelles formes de plaidoyers. Beaucoup de femmes ont investi les rues de Port-au-Prince au quotidien au cours de l’année 2005 dans l’objectif d’éveiller la conscience des dirigeants du pays, les hommes de lois en particulier », a continué la féministe. Quelques mois plus tard, il y eut l’adoption et l’application du décret de juillet 2005 modifiant les prescriptions existantes sur la violence sexuelle dans le Code Pénal Haïtien. Elles établissent maintenant des peines plus sévères pour les cas de viol. Que disent ces lois ? Auparavant, elles prévoyaient une peine de réclusion, alors que le décret de 2005 établit une peine de travaux forcés, de 10 ans, maximum. Il peut être plus sévère selon les circonstances aggravantes. Dans le cas de mineures, la peine minimale est de 15 ans. En septembre 2006, le Ministère à la Condition féminine et aux droits des femmes a soumis trois projets de loi au Parlement. Le premier, prenait en compte la paternité afin d’assurer une responsabilité plus effective des pères envers leurs enfants. Le deuxième misait sur les unions de fait garantissant les mêmes droits qu’aux couples mariés et les travailleurs spéciaux. Et le troisième, était axé sur la violence faite aux femmes et sur l’égalité hommes-femmes. Elles ont été amendées et ratifiées par le Sénat de République. « Le processus de plaidoyer n'a pas de durée, il dépend des efforts consentis. Ces femmes sont parties d'un constat et ont réussi à atteindre le but. Quoiqu’il reste beaucoup de travail à faire pour bannir la violence dans cette société où les machistes s'installent en maitres. Ce modèle de plaidoyer réussi peut vous aider à vous armer de force afin de défendre les droits des PVVIH et des populations clés en Haïti » a-t-elle conclue. Telle une graine enracinée dans une bonne terre, ces propos motivants de Thara n’ont pas laissé les participants indifférents. 14 heures passées de 30 minutes, une séance de photo dans une ambiance agréable et conviviale sert de dernière note pour clôturer cette séance de formation. Marc-Kerley Fontal marckerleyfontal@gmail.com

  • La chimie cosmétique, une opportunité économique pour les jeunes entrepreneurs haïtiens

    « Les produits cosmétiques sont des moyens techniques, adéquats pour le maintien et le perfectionnement esthétique du corps humain. En d’autres termes, on peut les définir comme toute substance destinée à être mise en contact avec les diverses parties superficielles corporelles, notamment l’épiderme, la partie externe de la peau constituée de plusieurs couches ; les systèmes pileux et capillaires, qui comprennent les poils et les cheveux. Ils sont divisés en 3 types : les produits destinés à la peau, l’hygiène et aux soins capillaires ». C’est en substance, les explications de Monsieur Felinord Jean, technicien en chimie industrielle, le mercredi 26 juin 2024. Il a fait cette déclaration à l’occasion de la deuxième journée de formation réalisée par l’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA), en son enceinte, à Delmas. Cette activité se déroule à l’intention de 30 jeunes issus de plusieurs quartiers vulnérables de la capitale de Port-au-Prince, Fort-National et Saint Martin particulièrement. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet de sensibilisation, d'éducation, d’appui psychologique et de renforcement économique. Aussi, participe-t-elle de la formation de ces jeunes sur le VIH, les droits humains, l’utilisation des technologies de l'information et de la communication, les PME, les violences basées sur le genre, entre autres. Quelle méthodologie appliquée ? Pour le déroulement de cette journée, la salle de conférence de l’ODELPA, s’est transformée en un véritable laboratoire chimique. Au milieu de celle-ci, est placée une table où sont déposés plusieurs matériels (cuvette, balance, mesurette, ph mètre, etc.), pour la fabrication de différents produits cosmétiques. Les participants, plumes et cahiers en mains, smartphones allumés, prennent des notes et enregistrent les explications du facilitateur et de son assistant. « Cette séance de formation a été divisée en deux parties : théorie et pratique. L’une est aussi importante que l’autre. Dans la partie théorique, nous avons pris le soin de présenter l’essentiel de la chimie cosmétique, à travers les caractéristiques, les fonctions, les classifications des produits cosmétiques. Aussi, a-t-on appris au participants le tableau des mesures, le rôle des matières premières et la quantité qui doit être utilisée pour la fabrication de chaque produit », a confié M. Jean. Sur un tableau, sont inscrites les formules applicables pour chaque produit : savon liquide, désinfectant, savon dur, pour ne citer que ceux-là. Pour débuter avec la séance pratique, deux jeunes ont rejoint M. Jean pour participer activement à la préparation de ces produits. Le technicien les a conseillés d’enfiler des gants et des masques dans l’objectif de protéger leur peau aux effets chimiques des produits. Impressions des participants « Je suis dans mon assiette. Pendant les deux premières journées de cet atelier, j’ai assimilé beaucoup de notions sur la communication, les droits humains et le VIH. Pour la deuxième partie de cette journée, la présentation est hors pair. Déjà, je me vois déjà dans la peau d’une entrepreneuse, une femme autonome et indépendante financièrement », a clamé Lovema Thimothée, une bénéficiaire. De son côté, James Charcelin, un autre participant, a salué cette initiative de l’ODELPA et l’HCR, visant à outiller les jeunes sur des thématiques qui leur seront d’une grande utilité tout au long de leur vie. « Ce que nous avons appris aujourd’hui, vont nous aider grandement dans l’avenir. Les savons liquides, les désinfectants le Hand sanitizer, sont des produits utilisés dans la société au quotidien. Savoir comment les préparer, est un atout pour nous. Étant jeunes, on peut créer un business axé sur la fabrication des produits cosmétiques », a relate Renaldine Sainvil. Cette journée s’est clôturée avec la distribution aux participants d’un échantillon de chaque produit. Esperancia JEAN NOEL esperanciajeannoel@gmail.com

  • Propos tenus par la présidente de l’ODELPA, Mme Ficeline RATEAU au lancement de la nouvelle cohorte de formation

    "Renforcer la capacité technique des jeunes afin qu'ils soient mieux armés à lutter contre la violence basée sur le genre fait partie des missions essentielles de l'ODELPA. Voilà, en fait, ce qui justifie votre présence ici ce matin”. Un extrait du discours prononcé ce mardi 25 juin 2024 par la présidente de l'Organisation de développement et de lutte contre la pauvreté. Madame Ficeline Rateau a fait cette déclaration à l'occasion de la cérémonie de lancement de la première d'une série de quatre séances de formation de quatre jours chacune, à l'intention de 120 jeunes issus de Fort National et de Saint-Martin, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Le Numéro 1 de l'ODELPA en a profité pour encourager le groupe des 30 premiers participants présents à cette session à prendre au sérieux ces formations. "Vous êtes des chanceux, pourvu que vous êtes ici. Soyez responsables. Pensez aux autres qui n'ont pas cette opportunité et allez répliquer la formation à eux, les a-t-elle exhortés.

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