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Cinq jours de travail sur l’élaboration des fiches de solutions de l’OCSEVIH



A l’initiative de l’Observatoire Communautaire des Services VIH (OCSEVIH), près d’une quarantaine de moniteurs et coordonnateurs de zone, d’assistants de données et des membres de l’OCSEVIH, en présentiel et virtuel, ont participé du 15 au 19 avril 2024 à un atelier de travail autour de l’élaboration des fiches de solutions. Cette activité, déroulée, dans les locaux de l’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté (ODELPA), à Delmas, participe de la préparation des visites de solutions dans les sites de prise en charge des patients vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH) et des populations clés. Cette semaine de travail fait suite aux données collectées au cours du premier trimestre de l’année 2024. Elle vise entre autres, l’amélioration de la qualité des services offerts dans ces sites.


A l’ouverture de l’atelier, la responsable des données, Joanne I. Hyppolite, dans son intervention, a montré l’importance de ce travail « Vous êtes tous et toutes des héros, malgré la situation sécuritaire et sociopolitique du pays. Vous avez pu braver le danger pour aller collecter des données dans les sites. Cela concerne même les zones à haut risque, des départements de l’Ouest et de l’Artibonite. Cette semaine de travail est d’une grande importance. Elle va nous permettre de mieux identifier certaines faiblesses qui existent dans les sites de prises en charge et de faire des propositions dans l’objectif d’améliorer la qualité des services offerts dans ces sites » a-t-elle fait savoir.


Quelle a été la méthodologie utilisée ?


Pour sa part, Jacques Georges Casimir, assistant des données à l’OCSEVIH, nous a informé sur les procédures mises en place, pour la pleine réussite du processus. « Après la phase des collectes de données, sur tout le département géographique du pays, on a analysé et interprété les informations collectées, les traduire sous forme de rapport montrant les résultats par établissement visité et consolider les données en informations au niveau national. Ces rapports ont été enregistrés dans la banque d’informations de l’OCSEVIH. », a-t-il souligné.


Pour atteindre l’objectif visé, 5 groupes constitués de 7 participants chacun ont été formés.

Ensemble, ils ont élaboré les fiches de solutions qui sont des documents rédigés à partir des éléments recueillis sur le terrain. Objectif : formuler des propositions en vue d’améliorer la qualité des services offerts aux PVVIH et aux Populations clés, dans les sites de prise en charge.


Les suivis …


Les 4 premiers jours de l’atelier étaient consacrés à la rédaction des fiches de solution. Le dernier, à la révision de ces fiches. Selon Casimir, cette étape revêt d’une importance capitale pour l'avancement du cycle de Community Led Monitoring (CLM). Elle vise à s'assurer que toutes les fiches de solutions correspondent aux problèmes existants dans les sites de prise en charge. Après cette phase, les responsables des données auront la responsabilité de les valider et de les inscrire dans la base des données de l'OCSEVIH (Commecare).


« Dans les jours à venir les équipes de terrain vont être déployées sur tout le territoire national. Ces derniers vont retourner dans les sites pour faire part des différentes solutions proposées aux responsables des sites. Dans le cadre ces visites, les responsables auront à prendre des engagements en vue d’améliorer la qualité des services. Pour clore le cycle, on monitore l’implémentation des changements promis, c’est-à-dire, la mise en œuvre des engagements des décideurs à tous les niveaux et détermine si ces engagements ont l’effet escompté », a souligné l’assistant des données.


En dépit des difficultés qui persistent dans certains sites, Casimir reconnait qu’il y a des

engagements qui demeurent très complexes et qui ne sont pas non plus du ressort des

responsables de ces sites. Ils sont plutôt de la responsabilité des bailleurs et des autorités

publiques. Pour aller plus loin, il souhaite que le travail de l’OCSEVIH ne soit pas perçu comme une décision coercitive mais plutôt une stratégie visant l’amélioration de la qualité des services offerts aux PVVIH et aux populations clés.


Esperancia JEAN NOEL

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