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L’Insécurité : un nouveau grain de sable dans la lutte contre le VIH en Haïti

Photo du rédacteur: Markens SelismaMarkens Selisma

 En Haïti, la vie n’est plus comme avant. Ce n’est plus un constat, mais un fait. Les rues sont méconnaissables. Les hôpitaux, dysfonctionnels. Les écoles et les universités fonctionnent partiellement. Les activités commerciales, réduites considérablement. Des hommes armés font la loi dans la région métropolitaine. Idem dans une partie de la province.


Plus de 700 mille personnes ont déjà laissé leur maison pour se réfugier dans des camps. Des milliers de jeunes ont été tués lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les bandits armés.


Ce sombre tableau, malheureusement, a des répercussions sur la vie de certaines catégories de la population. Les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) sont davantage fragilisées. À cause de l’insécurité galopante, ces patients font parfois un parcours de combattant pour arriver à récupérer leurs médicaments (ARV). Pour continuer leur traitement.


Une telle situation oblige les institutions travaillant dans le secteur à sonner l’alarme. Dans un sursaut d’énergie, elles s’arment de courage pour sauver les efforts déjà consentis depuis plus de 20 ans dans cette lutte contre la propagation du VIH. Aujourd’hui, plus d’une dizaine d’organisations de PVVIH à travers le pays attirent l’attention sur l’existence de cette catégorie dans les camps de déplacés. La peur de la discrimination n’est jamais loin dans ces moments de désespoir national.


En Haïti, selon les données du Ministère de la santé publique et de la population (MSPP) datant de juillet 2021, 154 000 PVVIH sont concernées par cette situation. Leur exode à travers plusieurs régions du pays constitue un danger et une réelle menace. Imaginez seulement si ces PVVIH, découragées, moralement affaissé, abandonnent leur traitement.


Selon ONUSIDA, « La menace du VIH plane toujours sur l’humanité 40 ans après le signalement des premiers cas de sida ». Aujourd’hui, l'engagement de mettre fin au sida à l’horizon 2030 est manifestement en retard.


La Rédaction du Newsletter ATTITUDE SANTE du mois d’octobre consacre quelques articles sur la situation des PVVIH dans les camps et le cri d’alarme des institutions travaillant dans le secteur face à ce danger.


Bonne lecture !


Eddy Trofort Rédacteur en chef

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