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À ODELPA, l’aiguille devient outil de résilience : un atelier de coupe-couture pour renforcer les jeunes face aux violences basées sur le genre

  • Photo du rédacteur: Odelpa
    Odelpa
  • 21 avr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 avr.



Dans les locaux de l’Organisation de Développement et de Lutte contre la Pauvreté ODELPA, à l’angle de Delmas 52 et 54, c’est une ambiance mêlée d’espoir et de concentration qui règne ce lundi 21 avril 2025. Sous un soleil discret et un air chargé de promesses, l’ODELPA a lancé un atelier de coupe-couture, au profit de 30 bénéficiaires, dans le cadre d’une campagne de sensibilisation, d’éducation, d’appui psychologique et de renforcement économique, ciblant les jeunes des quartiers vulnérables comme Fort National, Saint Martin, Delmas, Tabarre, et des camps de déplacés internes. 

 

Un fil conducteur : autonomisation et prévention des VBG 

 

Cet atelier de couture, loin d’être une simple formation artisanale, se veut un outil de transformation sociale. Organisé avec le support financier du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Refugies (UNHCR) et de l’ONUSIDA, il s’inscrit dans une stratégie de réponse aux violences basées sur le genre (VBG), encore trop fréquentes en Haïti. 

 

Quand l’aiguille donne une seconde chance 

 


Après les propos de bienvenue proférés par Mme Esperancia Jean Noel, officière de communication de l’ODELPA, M. Dudley St Jean, représentant de UNHCR, a apporté un message inspirant sur la détermination : “Autrefois, on laissait la couture à quiconque présente des difficultés d’apprendre en classe, aujourd’hui des personnes ont déjà fait fortune dans ce domaine. C’est pour vous dire qu’il n’y a pas de sauts métiers, a-t-il déclaré en s’inspirant de Paul Profilien, un jeune jérémien, ayant appris la couture dans un camps d’été, a aujourd’hui un site web ou il vend ses produits de partout. 

 

Pour présenter le projet, Mme Jean Noel a exposé les liens entre précarité économique, vulnérabilité sociale et violences basées sur le genre. Selon les dernières données humanitaires, 1.2 million de personnes ont besoin d’un soutien face à la VBG en Haïti, et les jeunes des zones ciblées figurent parmi les plus à risque. L’objectif est clair : “faire de la couture un tremplin vers l’indépendance, une voie concrète vers l’autonomie financière pour celles qui, souvent, ont vu leur avenir compromis par la violence ou la misère.” Aussi a-t-elle présenté les facilitateurs spécialisés : Mme Elisabeth Sylvestre Jean et M. Ismaël Lainé, deux couturiers professionnels, encadreurs psychosociaux qui guideront les jeunes dans l’apprentissage de la coupe-couture, tout en leur offrant un espace d’écoute et de soutien. 

 



La formatrice Daïka Fanfan, sans ambages, enchaine après l’officière de communication. Elle a animé un atelier sur la VBG, aidant les participantes à mieux comprendre les formes de violence, les mécanismes de consentement, et les ressources disponibles. Des échanges ont émergé, renforçant l’idée que cet atelier allait bien au-delà des tissus et des patrons. 

 

Une initiative porteuse d’avenir 

 

Avec cette activité, l’ODELPA tisse plus qu’un simple fil entre les jeunes et une nouvelle compétence. Elle recoud des liens sociaux, redonne de la dignité, et surtout, montre que même dans l’adversité, il est possible de créer, d’apprendre, et de bâtir un avenir meilleur. 

Une prochaine session est déjà prévue dans les jours à venir, preuve que le changement, à l’instar d’un bon vêtement, se construit point par point, avec patience, volonté et solidarité. 

 

Jobenson ANDOU, 

 

 
 
 

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(509) 4621 3030

(509) 3657 6481

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